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Les statistiques sur les déplacements internes liés aux désastres climatiques ne prennent généralement pas en compte les âges, mais l’Unicef a travaillé en collaboration avec l’ONG Internal Displacement Monitoring Center pour désagréger les données et rendre les enfants plus visibles.

«C’est l’équivalent d’environ 20 000 déplacements d’enfants par jour», déclare Laura Healy, l’une des auteurs, soulignant que ces enfants sont alors exposés à de multiples risques, allant de la possible séparation de leur famille à l’exploitation dans les réseaux de trafic d’enfants.

«La partie visible de l’iceberg»

Ces données enregistrent officiellement le nombre de déplacements d’enfants et non le nombre d’enfants déplacés, car un même enfant peut être déplacé plusieurs fois. Elles ne permettent pas de distinguer entre les évacuations préventives et les déplacements suite à un événement météorologique. De plus, elles sous-estiment «radicalement» les déplacements liés à la sécheresse, qui se produit plus lentement et est donc plus difficile à surveiller, et n’incluent pas les migrations.

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«C’est seulement la partie visible de l’iceberg, basée sur les données disponibles. La réalité est que, avec l’impact du changement climatique et une meilleure surveillance des déplacements dus aux événements météorologiques plus lents, le nombre d’enfants déracinés sera bien plus élevé», insiste Laura Healy.

Le rapport avance des projections très fragments pour quelques événements spécifiques. Les inondations causées uniquement par les débordements de rivières pourraient entraîner 96 millions de déplacements d’enfants au cours des 30 prochaines années, les tempêtes cycloniques 10,3 millions et les submersions marines liées aux tempêtes 7,2 millions. Ces données n’incluent pas les évacuations préventives.

«Pour ceux qui sont contraints de fuir, la peur et les répercussions engendrées par de telles catastrophes peuvent être particulièrement dévastatrices, avec l’angoisse de savoir s’ils pourront un jour rentrer chez eux, reprendre leurs études ou s’ils seront forcés de partir à nouveau», souligne la directrice de l’Unicef, Catherine Russell, dans un communiqué.

Les Philippines, l’Inde, la Chine, l’Afrique et les petites îles vulnérables

L’organisation appelle les dirigeants mondiaux à aborder cette question lors de la COP28 sur le climat à Dubaï dans quelques semaines. Il est nécessaire de préparer ces enfants, y compris ceux qui sont déjà déracinés, «à vivre dans un monde où le climat a changé», souligne Laura Healy.

Alors que les impacts croissants du changement climatique touchent le monde entier, le rapport met en évidence des zones particulièrement vulnérables. Ainsi, les Philippines, l’Inde et la Chine sont les pays les plus touchés en termes absolus (près de 23 millions de déplacements d’enfants en 6 ans), en raison de leur population très nombreuse, de leur situation géographique, mais aussi de leurs plans d’évacuation préventifs.

Mais lorsque l’on considère la proportion d’enfants déplacés, l’Afrique et les petites îles apparaissent comme les plus vulnérables. Par exemple, en 6 ans, 76% des enfants de la Dominique ont été déplacés, plus de 30% à Cuba et à Saint-Martin, 25% au Vanuatu et 23% aux Philippines.

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