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En ce mardi après-midi, plusieurs dizaines d’élèves suivent des cours à l’école Deeper Roots, située en banlieue d’Orlando, en Floride. Dans un espace relativement restreint, il y a trois groupes d’élèves de différents âges, séparés par de simples cloisons amovibles. On y entend une joyeuse cacophonie, entre les questions des enseignants et les réactions des élèves.

Dans l’une de ces petites classes se trouve l’enseignante Angela Kennedy, qui a également fondé l’école. J’ai commencé avec seulement deux élèves, il y a quelques années, et aujourd’hui, nous avons une moyenne de 80 à 90 enfants par an explique-t-elle fièrement.

L’enseignante Angela Kennedy est aussi la fondatrice de l’école Deeper Roots.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Arnould

Le succès est tel que son école, qui accueille des enfants de 3 à 14 ans, déborde. À l’extérieur, cinq classes mobiles, installées sur le stationnement, permettent à plusieurs élèves du secondaire de suivre leurs cours.

L’inscription de chaque élève coûte 8500 $US par an. Toutefois, en réalité, grâce au programme de bourses et de chèques scolaires de l’État de Floride, les parents ne paient que quelques centaines de dollars.

Un exode du public vers le privé

Ron Matus, directeur de la recherche et des projets spéciaux de Un pas en avant pour les étudiants, responsable du programme des bourses et des chèques scolaires en Floride, a calculé que 360 000 élèves sont passés du système public au privé.

Actuellement, environ 11 % des élèves de Floride quittent les programmes d’éducation publics. À chaque départ, une partie du financement public alloué à ces élèves est transférée au privé.

Ron Matus fait remarquer que malgré la diminution de financement dues à la baisse d’effectifs, le montant alloué par enfant dans les écoles publiques a augmenté au cours des 25 dernières années, même en tenant compte de l’inflation.

Un système public en déclin

Chaque matin, Maria Echevarria amène son fils de 11 ans à l’école St. Charles Borromeo d’Orlando. Ayant elle-même fréquenté une école publique, elle a fait le choix de l’école privée pour son fils. Malheureusement, le système public s’effondre depuis toujours. Ce n’est pas en raison de la qualité des enseignants tempère l’enseignante au public.

C’est la culture et la société actuelles qui expliquent le déclin du système éducatif et, à cause de cela, la sécurité des écoles publiques diminue également. Je préfère donc qu’il bénéficie d’un environnement sûr.

La sécurité des lieux est assurée par un service de surveillance des entrées et sorties des parents qui amènent chaque jour leurs enfants en voiture aux abords de l’école, de toutes tailles de véhicules.

Marie Echevarria et son fils Eddie devant l'école St. Charles Borromeo à Orlando.

Maria Echevarria est heureuse d’avoir pu inscrire son fils dans une école privée grâce aux bons d’éducation de son État.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Arnould

Mère célibataire et enseignante dans une école publique, elle a dû cumuler deux ou trois emplois à temps partiel pour pouvoir envoyer son fils dans une école privée. Lorsqu’elle a finalement obtenu une bourse pour son fils, elle a pu passer plus de temps avec lui et s’occuper de ses parents, qui vivent avec elle dans sa maison.

Le succès du système de bons d’éducation en Floride, sous la gouvernance du gouverneur Ron DeSantis, a entraîné une forte croissance du programme privé. Il y a 12 ans, ce sont seulement 40 000 élèves qui y participaient. L’an dernier, ce nombre a bondi à 250 000. Cette année, près de 3 milliards de dollars américains ont été transférés du public vers le privé.

Une concurrence féroce

Ron Matus estime néanmoins que la concurrence féroce entre le public et le privé est bénéfique. Il souligne que grâce aux bons d’éducation, l’éducation publique s’est également améliorée.

Cependant, l’intérêt croissant pour les choix éducatifs n’a pas donné que de bons résultats.

Pour des parents comme Leslie Kirschenbaum, mère de deux enfants ayant des besoins spéciaux (l’un autiste, l’autre dyslexique), le programme de bons d’éducation s’est avéré être un bon choix, mais Un pas en avant pour les étudiants semble être débordé par les demandes. Comme d’autres, elle doit donc contracter des emprunts pour payer les droits de scolarité des enfants, en attendant les bourses.

La situation est devenue un peu frustrante pour Mme Kirschenbaum, car elle se demande si elle doit retourner ses enfants à l’école publique, qui encadre moins les élèves à besoins spéciaux, simplement parce qu’elle n’a pas les moyens de payer, pour le moment, les droits de scolarité privée.

Leslie Kirschenbaum, à l'extérieur d'une maison.
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