Théâtre d’Anthroposophie : les côtés étranges de Rudolf Steiner

2024-10-14 21:19:00

Wer sich in Stuttgart, dem Rom der an­throposophischen Bewegung, traut, ein Boulevardstück über Rudolf Steiner aufzuführen, beweist Mut. Vielleicht deshalb bekommen die Zuschauer des Stücks „Die Erziehung des Rudolf Steiner“ von dem britisch-irischen Regiekollektiv ­Dead Centre einen bühnenfüllenden Spiegel vorgehalten.

Ein Achtjähriger tritt auf (Flinn Naunheim, ein großes schauspielerisches Talent) – Waldorfschüler, Goethe-Rezitator und Sprachrohr des großen Meisters aus dem niederösterreichischen Waldviertel: „Ich weiß, es ist schwer zu glauben, dass man von jemandem in meinem Alter etwas lernen kann. Schließlich bin ich ein sehr alter Mann. Mein Name ist Rudolf Steiner.“

Gespräch mit Kräutersammler

Nie dozierend und mit dem Einsatz tatsächlicher und textlicher Spiegelungen kontrastiert das Stück die schwärmerische Weltdeutung Steiners mit dem profanen Alltag. Vorn referiert das Kind, hinten auf der zweiten Ebene führen die Figuren ein Doppelleben. „Ich habe Theater schon immer geliebt. Vor allem die leere Bühne, denn die leere Bühne lässt Raum für Phantasie. Und Phantasie ist essenziell für die Erziehung eines Kindes.“ Wie von Geisterhand erscheint ein Stuhl, dann weitere Möbel.

Flinn erzählt von einem Erweckungserlebnis Steiners bei einem zufälligen Gespräch mit einem Kräutersammler: „Diese Welt – diese materielle Welt – ist nur ein Schatten, ein Spiegelbild der tatsächlichen Wirklichkeit. Du musst tiefer blicken, um zu verstehen, was wirklich passiert. Lass dich nicht von der Oberfläche täuschen.“

Anthrothéâtre : scène de « L’éducation de Rudolf Steiner »Thomas Aurin

Dans le monde ordinaire, le père de l’enfant, un rationaliste sans imagination – un médecin conventionnel, bien sûr – se blottit impuissant contre son fils, tandis que la mère, en quête de sens, se couche avec un éco-monstre émotif et fabuleux et un penseur latéral. De plus, la question débattue aujourd’hui à chaque caisse de supermarché est de savoir si l’on doit encore avoir des enfants « dans ce monde ». Dans le monde technologique et en crise du capitalisme numérique, il existe une demande sans cesse croissante d’une vision anthroposophique du monde : que ce soit de la part des négationnistes du Corona ou de ceux qui, en général, luttent contre la modernité. D’une manière ou d’une autre, nous sommes tous des adeptes de Steiner, souvent sans le vouloir, sans le savoir ou sans nous en rendre compte.

Cacher la résistance

L’enfant sur scène illustre largement l’étrangeté des idées de Steiner, selon lesquelles un corps purement physique s’étend après sept ans pour inclure un corps éthérique, un corps astral et un corps du moi. Et pourtant, le théâtre, en tant que havre d’imagination et de résistance, témoigne naturellement d’une grande sympathie pour l’enseignement des anthroposophes. D’une manière ou d’une autre, ça va.

Et dans les multiples interconnexions, le public se souvient également de l’endroit où les enseignements de Steiner touchent leur vie dans le monde matériel : « Dans vos écoles, dans votre médecine, dans le savon de votre salle de bain et dans la nourriture sur votre table. Car comme les esprits, l’Anthroposophie est partout. Et tout comme la vie, si elle devait se terminer, elle recommencerait simplement », dit Flinn à la fin de la pièce. Et puis le monologue du début de la pièce recommence.

Puis une forêt brûle comme dans Faust II et comme en décembre 1922 le premier Goetheanum, construit comme temple Steiner à Dornach, en Suisse. « Tout finit par un incendie », dit la pièce. Mais aussi : « Tout arrive, encore et encore. » L’idée de la récurrence éternelle de Friedrich Nietzsche a eu une grande influence sur Steiner. L’écolo, inspiré par la doctrine du tripartite, prononce une phrase à la fois naïve et pragmatique : il faut pratiquer l’éclectisme et tirer de l’œuvre de Steiner ce qui s’inscrit dans le monde. Les réalisateurs Ben Kidd et Bush Moukarzel démontrent brillamment comment cela fonctionne lors de cette première allemande au Schauspiel de Stuttgart.



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