2024-04-18 14:11:01
aujourd’hui, 23 mai 2024
21h00 à 21h45
ARD alpha
2019
Waidsmannheil ou plutôt pas ? Plaisirs de loisirs en tirant, tuant et « abattant » des animaux sauvages versus protection active de la nature avec dévouement et consommation responsable de viande : Katja Döhne, auteure du Y-Kollektiv et de Rabiat, rend visite à une famille avec un pavillon de chasse dans le reportage de Radio Brême « Rabiat : à la chasse » ». Boucher d’animaux sauvages au fonctionnement transparent et aux critiques de chasse comme le philosophe Richard David Precht. Elle veut répondre à la question cruciale : est-ce que je me sens bien de photographier des animaux dans la nature ? Et pour ce faire, elle prend le pistolet et le couteau à la main dans le deuxième épisode de la nouvelle saison du jeune format de reportage de Radio Brême sur Erste. Le chasseur essaie de toutes ses forces d’enfoncer le couteau dans le bassin du chevreuil qu’il a abattu, mais il n’y parvient pas. Il est déjà tard et il fait sombre dans la forêt, seuls les phares du pick-up éclairent l’animal mort et les deux chasseurs. L’un d’eux a « Waidmannsheil » tatoué sur son avant-bras. « Le mâle était plus vieux que prévu. Plus on est âgé, plus les os du bassin se sont rapprochés à l’arrière», explique le chasseur Max Götzfried. C’est pourquoi il est plus difficile de briser l’animal. Son compagnon de chasse réussit : une longue coupure jusqu’à la gorge, puis il arrache toutes les entrailles du cerf d’un coup. Bonne chasse. Être chasseur : Certains disent que c’est une protection active de la nature, l’expression d’un amour profond et honnête pour le gibier, un acte de respect de la viande et des animaux. Le tournage n’est qu’une petite partie du tableau d’ensemble. Les critiques, en revanche, considèrent cet argument comme pour le moins contradictoire, et certains le qualifient d’hypocrite. Pour eux, la chasse est un passe-temps sanglant, pratiqué par des chasseurs amateurs peu empathiques qui tirent sur les animaux avant tout pour une raison : parce qu’ils aiment ça. Les opposants à la chasse, comme Richard David Precht, critiquent entre autres l’argument courant selon lequel « les humains n’ont qu’un instinct de chasse » comme étant une opinion dépassée depuis longtemps. Il trouve moralement difficile d’observer avec joie un animal en tant que chasseur récréatif, puis de l’abattre en embuscade. La chasse polarise et passionne de nombreuses personnes. Et elle gagne de plus en plus de followers. En Allemagne, plus de 380 000 personnes possèdent désormais un permis de chasse, soit un record. D’où vient cette augmentation ? Est-il difficile d’obtenir un permis de chasser ? Et à y regarder de plus près, quels sont les arguments les plus convaincants : ceux des chasseurs ou ceux des critiques de la chasse ? Afin de se rapprocher le plus possible du sujet, l’auteur Katja Döhne souhaite obtenir elle-même un permis de chasse. Il existe désormais de nombreuses écoles de chasse proposant des cours intensifs. Katja Döhne se prépare au test de chasse lors d’un cours intensif de trois semaines à Wendland. La préparation au « Green Abitur » peut-elle être réalisée en si peu de temps ? Sur son chemin, l’auteur rencontre des gens qui ne peuvent imaginer la vie sans chasse. La famille Götzfried de Francfort vous invite dans son pavillon de chasse. Le Père Roderich chasse depuis 60 ans. Son fils Max est également mordu par le virus de la chasse, tout comme son partenaire. Dans le pavillon de chasse familial, dans une cachette commune et en démembrant une truie morte, les Götzfried parlent de leur passion pour la chasse, de leurs motivations et de la façon dont ils réagissent aux critiques croissantes. «Auparavant, les gens nous respectaient davantage», explique Roderich Götzfried. Aujourd’hui, les conflits se multiplient dans le domaine de la chasse, avec par exemple des promeneurs et autres adversaires de la chasse. Beaucoup considèrent également la chasse comme une alternative durable à la viande bon marché issue de l’élevage industriel dans les rayons des supermarchés. Chasser sa propre viande, ouvrir l’animal de ses propres mains et manger ensuite la viande que l’on a tuée soi-même : on ne pourrait pas consommer de la viande de manière plus responsable, n’est-ce pas ?
Equipe de rédaction :
Andrea Qui
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