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Thionville : “Merci à Macron de redonner de l’énergie à la mobilisation”

Thionville : “Merci à Macron de redonner de l’énergie à la mobilisation”

Gwendoline, 49 ans : « Agoraphobe, j’ai été dans la rue pour la première fois »

Gwendoline, 49 ans, est professeure d’anglais dans un lycée messin : « Je n’ai jamais manifesté de toute ma vie parce que je suis agoraphobe. J’évite les concerts, les premiers jours de soldes car j’ai peur des mouvements de foule. Mais là, je suis remontée, tellement en colère. Quand j’ai entendu dire Macron que la rue n’a aucune légitimité alors que la loi est passée à neuf voix près, j’ai décidé d’aller manifester. C’est tellement méprisant ! »

« Je comprends qu’on doit faire une réforme, qu’on ne peut pas continuer comme ça avec la dette et le nombre croissant de retraités », explique-t-elle. « Mais je pense qu’on peut faire autrement pour financer. Moi, j’ai commencé à travailler à 26 ans, j’ai été à 80 % durant quelques années pour mes enfants. Je n’aurai jamais mes 46 annuités. Les femmes sont les grandes perdantes de cette réforme ! »

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Elle affirme : « Je n’ai pas toujours été en colère contre Macron. Il est plus jeune que moi. Il a très bien géré la crise de la Covid-19. J’étais admirative. Mais j’attends plus d’humanité de sa part. Il doit admettre et voir la colère des gens, annoncer qu’il fera la réforme des retraites autrement. »

Gwendoline est mère de trois enfants, dont deux étudiants. Elle en est à sa cinquième journée de grève : « Ça me coûte un bras ! Dans mon lycée, on fait une caisse solidaire pour les surveillants (AED), mais nous, les enseignants, on se débrouille comme on peut. »

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