2024-05-23 20:34:42
Les enfants sont comme des parents mais en plus d’enfants. Ce sont des choses du siècle, ou de la génération Z, qui domine le récit du cyclisme. Ce sont des jeunes tendres et rêveurs, comme Georg Steinhauser, fils de Tobias, belle-nièce de Jan Ullrich, vainqueur mercredi en montagne, ou, avec sa pointe de rage enfantine, comme Tim Merlier, qui serait le gendre de Franck Vandenbroucke. -la loi, si le poète maudit, et le mal de l’autodestruction génération battue, del ciclismo belga, no hubiera muerto, tan joven, y tendría 49 años, y podría tomarse una pinta de Menabrea en un bar de Padua después de su victoria en la volata en la ciudad véneta del Giotto, y quizás brindar con un que se fastidien Les les haineux. Prolétaire du sprint, Merlier a grandi dans les équipes de kermesse belges jusqu’à ce que, en tant que vétéran, il prenne la tête des arrivées de Soudal, mais, malgré sa vitesse et ses victoires, de nombreux fans contestent encore sa valeur. Ce n’est pas un sang pur, il n’est pas issu d’une grande caste. Il n’a guère été illustré dans les classiques ni sur les scènes importantes. Une étape du Tour 21 et un maillot de champion de Belgique, et rien d’autre. Quand à la fin de l’étape la plus plate – pluie dans les Dolomites et descente vers la Vénétie en passant par Belluno, soleil sur les collines de prosecco de Valdobbiadene, les plaines du Piave et de la Brenta à Trévise, et dans ses méandres les palais d’Alvise Pisani avec des fresques par Tiepolo et les nobles de Venise qui fuyaient en été les maladies nées des canaux pestiférés -, Merlier bat le surdoué Jonny Milan par un tubulaire à Padoue, dans le pré de son San Antonio, la volata la plus compliquée de tout le Giro — des avenues très larges à 70/heure, et deux virages à 90 degrés, coude à gauche, coude à droite—, le porte-parole officiel de la course rappelle au public qu’il s’agit de sa deuxième victoire dans ce Giro et s’adresse ensuite directement au Belge. “C’est la première fois que vous gagnez deux étapes dans un grand tour, et vous n’avez jamais gagné un sprint aussi tard, la 18e étape. Est-ce une avancée dans votre carrière ?”, s’interroge-t-il. Et Merlier, à moitié souriant, répond sèchement : “Ça va décevoir les haters.”
Le deuxième pour Merlier, le quatrième pour Milan et espère égaliser à trois à Rome, dimanche, le dernier jour. Le cyclamen maglia ne l’enlève pas au géant du Frioul, qui n’a que les amoureuxet il l’a bien sous contrôle.
C’est la fin d’une étape de cuisiniers, d’un vol de cinq du kilomètre 16 sous le déluge – Maestri, Pietrobon, Honoré, Affini, Fiorelli – pour qui le peloton, sous les ordres de Lidl de Milan, et Tadej Pogacar totalement invisibles pendant une journée, ficelez-le court et laissez-le cuire dans son jus, comme quelqu’un qui confit un artichaut ou une côte de porc pendant des heures et des heures (un bain-marie, c’est ce que résument les Italiens, qui s’y connaissent bien en cuisson des pâtes), avec moins d’une minute d’avantage des kilomètres et des kilomètres plats et béants. Ils ne sont pas très gênés par la tactique du drop malais, ils sucent la caméra et l’un d’eux, Pietrobon, de Polti, ajoute 152 kilomètres aux 474 que le Giro, leader du classement, a parcouru. A trois kilomètres du pré, quand ceux du général reculent du chef de peloton, Julian Alaphilippe accélère les troupes de Soudal. La formation des trains commence. Rapides et méthodiques, toutes les équipes avec des sprinteurs sont organisées, superbes, fières de leurs capacités, mais elles vont si vite sur les routes vénitiennes qu’elles déraillent dans les deux virages du dernier kilomètre. Les conducteurs du train, ignorant que les wagons ont été désaccouplés, font demi-tour dans la confusion dans le dernier tronçon, et s’arrêtent, et Jonny Milan, qui est à la 20ème place, et enfermé, alarmé, commence à sprinter en désespoir de cause, et, en progression , tellement d’inertie, il atteint une vitesse énorme, fait peur et jette son vélo par-dessus la ligne. Mais ça n’arrive pas. Merlier, qui l’a vu partir, saute le premier. « Quand je roule à toute vitesse avec ma Specialized SL8, qui est la voiture la plus rapide du marché, et que mon combinaison de sprint de Castelli, je sais que personne ne peut me battre », dit Merlier en faisant la publicité de son vélo et de ses vêtements, sa seconde peau, si fine, si proche de l’épiderme. “Milan est un sprinteur très fort, très semblable à moi, il aime progresser de loin, et quand je l’ai vu venir de ma gauche j’ai déjà sauté, je savais que je devais faire un bon saut.”
De quoi gagner de quelques centimètres et en être conscient, et lever le bras, et décevoir Milan, même si vous ne faites pas partie des haters. “Quelle catastrophe d’être deuxième après tout ce pour quoi mon Lidl a travaillé”, déplore l’Italien. Être deuxième n’est jamais beau, et c’est de ma faute si je me suis perdu dans les virages. Ce fut le sprint le plus chaotique de ma carrière. C’est la vie”.
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