Depuis plusieurs mois, la question de la place de l’abaya à l’école fait débat en France.
L’abaya est un vêtement traditionnel d’origine arabe. En soi, l’abaya n’a pas nécessairement de connotation religieuse, mais elle en prend une dans le contexte français. Les islamistes l’utilisent pour contourner la loi sur la laïcité et permettre aux jeunes musulmanes de porter un signe religieux à l’école, en substitut du voile.
Ces derniers mois, les abayas se sont multipliées, signe d’une offensive islamiste contre l’école française.
Et la France a réagi.
Cette décision est soutenue par 82% des Français, transcendant les clivages politiques classiques selon un sondage paru mardi.
École
Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a pris cette décision au sein d’un gouvernement centriste.
La gauche républicaine soutient cette mesure, rappelant que les signes religieux n’ont pas leur place à l’école.
La droite classique et le Rassemblement national se réjouissent également, y voyant une façon de lutter contre l’islamisme et de renforcer l’intégration des populations issues de l’immigration.
Seule l’extrême gauche, convertie à l’islamogauchisme, s’y oppose, considérant que demander à l’islam de s’adapter aux mœurs occidentales est “islamophobe”.
La multiplication des abayas dans l’espace public est conforme à l’idéologie islamiste, qui cherche à marquer publiquement les musulmans et à les soumettre à ses règles les plus rigoristes. Cela vise également à exercer un rapport de force avec le pays d’accueil pour l’obliger à accepter l’islam revu par l’islamisme, au nom de l'”ouverture à l’autre” et de la “diversité”.
Certaines femmes choisissent de porter l’abaya, tandis que d’autres le font par crainte du jugement social. Il en va de même pour le voile.
Mais l’important n’est pas là, car l’abaya et les autres signes religieux ostentatoires ont pour fonction d’islamiser l’espace public.
Il s’agit à la fois d’un geste de sécession identitaire et d’une provocation antifrançaise.
C’est une forme de sécession, car celle qui porte l’abaya affirme avant tout son appartenance à sa communauté ethnoreligieuse, et seulement ensuite peut-être à son pays d’accueil.
Et c’est une provocation, car les islamistes cherchent à imposer leurs règles là où ils arrivent. Les quartiers où les mœurs islamistes prévalent sur les mœurs françaises sont de plus en plus nombreux, ce que l’on appelle les “territoires perdus de la République”.
On pourrait aussi les appeler les “territoires conquis par l’islamisme”, qui s’appuie sur une population musulmane de plus en plus nombreuse issue de l’immigration pour imposer ses règles en France.
Islamisme
En interdisant l’abaya, la France défend à la fois son identité et sa laïcité, qui sont largement confondues chez elle.
Ce n’est pas à la France de s’adapter à l’islam, mais à l’islam de s’adapter à la France.
Elle vient de le rappeler.
C’est une question de simple bon sens !
Vive la France!
