titre à Indian Wells et numéro 1

titre à Indian Wells et numéro 1

Vive Carlos Alcaraz une année de confirmation avec des hauts et des bas, rongée par les blessures : une déchirure musculaire à la jambe droite qui l’a privé de l’Open d’Australie, et encore cette jambe trop sollicitée avec neuf matchs en quatorze jours après la reprise : titre à Buenos Aires et finale à Rio contre Cameron Norrie. Mais le Murcien apparaît avec le sourire dans l’avant-première du Masters 1000 à Indian Wells. Physiquement remis, il ne cache pas son objectif : « Je me sens très bien. Je suis prêt. Le titre et être numéro 1 est un grand objectif et je vais y aller.

Il débarque sur la piste nord-américaine un an après son arrivée dans l’élite. Il l’avait laissé entendre, mais c’est sur ces pistes qu’il s’est fait un nom en atteignant les demi-finales et en ne tombant que face à un Rafael Nadal dont la victoire lui a coûté quelques semaines à l’infirmerie en raison d’une côte fêlée. Tout ce que le Murcien avait comme nouveauté en 2022 est un défi en 2023 : égaliser ce qui a été réalisérester parmi les meilleurs, redevenir les meilleurs.

Il a une chance, bien que pas facile, de récupérer le trône de l’ATP. Il y parviendra s’il remporte le titre d’un tournoi auquel le défenseur du numéro 1, Novak Djokovic, ne participe pas, étant banni pour ne pas être vacciné contre le coronavirus. Nadal non plus, toujours en convalescence. Mais il y a une bonne poignée de candidats pour le défier, avec Daniil Medvedev en plein essor : trois titres en autant de tournois consécutifs (Rotterdam, Doha et Dubaï). Il ne se mesurera qu’avec les Espagnols en finale.

Avant, Alcaraz a quelques pièges d’une ampleur considérable. Le premier, le dur sur lequel il n’a plus couru depuis Paris-Bercy en septembre dernier, lorsqu’il s’était blessé face à Holger Rune. Le second, ce samedi 11 mars, lors de sa première à biens indiens contre, Thanasi Kokkinakis. Un stem de 1’93, 26 ans, 94 mondial, dangereux sur dur en raison de sa puissance, même s’il a été diminué dans sa carrière en raison de différentes blessures.

S’il surmonte la première toujours délicate, d’autres noms au pedigree attendent Alcaraz : en huitièmes de finale, Andy Murray ou Pablo Carreño apparaissent ; en chambres, Félix Auger-Aliassime ou Tommy Paul ; en demi-finale, par la logique du classement, Taylor Fritz ou Holger Rune ; pour la finale, le susmentionné Medvedev.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.