2024-07-02 21:16:00
Avons-nous eu des doutes ? Non, nous ne les avions pas. Tadej Pogacar n’a jamais tort, surtout lorsqu’un sommet historique comme le Galibier se présente, en vainqueur. Le Slovène est ainsi : une inexorable machine à battre des records, un insatiable dévoreur de records et d’exploits. Dans les rayons de la Grande Boucle, comme dans les grands magasins, il emporte tout : victoire d’étape et maillot jaune. Chapeau !
Cette fois, dans la quatrième étape du Tour de retour d’Italie, il délivre le coup le plus attendu à près d’un kilomètre du sommet, avec un de ses coups de rasoir qui ne laisse aucune issue à ses adversaires. Plus tôt dans la longue montée, ce sont ses Sherpas, Joao Almeida et Juan Ayuso, qui ont mijoté le groupe des meilleurs. Puis, quand la marmite a commencé à bouillir, Pogacar a pris le large, parvenant également à dépasser son éternel rival, le Danois Jonas Vingegaard, vainqueur des deux derniers Tours mais pas encore au top de sa forme en raison d’une chute désastreuse il y a trois mois au Pays Basque. .
Vingegaard, bien que moins brillant que Pogacar, a résisté jusqu’au sommet puis a perdu plusieurs secondes dans le plongeon vers la ligne d’arrivée à Valloire. Alors que le Slovène, sur sa 78ème victoire en carrière, fonçait déjà comme un faucon sur sa proie, risquant peut-être même plus que nécessaire, le Danois, bien plus prudent, se laissa rattraper par ses plus proches poursuivants qui, l’incorporant, franchirent la ligne d’arrivée. avec environ une demi-minute à perdre de détachement de Pogacar, à nouveau sous le maillot jaune, après l’avoir déjà porté lors de la deuxième étape à Bologne.
Une attaque coriace, celle de Tadej, qui a déjà fait un premier bond au classement puisque le Slovène, gagnant encore 18” de bonus, est désormais en tête du classement avec une cinquantaine de secondes d’avance sur ses autres rivaux. Le Belge Evenepoel est arrivé deuxième à l’arrivée, suivi d’Ayuso, Roglic (quatrième) et Vingegaard cinquième avec 37″.
Quoi dire? Pendant ce temps, Pogacar, après avoir dominé le Giro d’Italia (6 étapes, 20 jours sous le maillot rose), roule toujours comme un train. Un train qui court vers le fameux doublé Giro-Tour que, après Marco Pantani (1998), personne n’a réussi à réaliser. Pour le moment, il n’y a aucun doute, c’est lui le plus explosif. Cependant, la réaction de Vingegaard a été très respectable. Jusqu’à 500 mètres du sommet du Galibier, le Danois a tenu bon. Il a ensuite cédé lorsque le nouveau maillot jaune a donné une nouvelle accélération, gravissant la côte avec dix secondes d’avance sur son rival. Qui a ensuite perdu encore une demi-minute dans la descente. Ici, dans ce tronçon, Jonas a révélé une certaine incertitude. Mais ce n’est pas pour autant une défaite. La route est encore longue. Et le Danois, en pédalant, a la possibilité d’améliorer sa condition.
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