Tour de France : sauveteurs à la course cycliste

Tour de France : sauveteurs à la course cycliste

2023-07-10 18:10:41

E‘est il y a quelques jours que je n’ai pas fait le Tour de France, juste le Tour d’Allemagne. À proprement parler, c’était il y a presque vingt ans, et ce n’était pas non plus le bon Tour d’Allemagne, mais le Tour d’Allemagne pour amateurs ou, mieux, pour cyclistes de loisir, qui avançait toujours un jour avant le vrai Tour sur des parcours légèrement raccourcis. des parcours originaux et auxquels on pouvait s’inscrire moyennant des frais raisonnables, pour une étape ou pour toute la semaine.

J’ai roulé toute la semaine et dans une vraie équipe. Un fabricant de vélos a eu l’idée d’organiser une équipe de presse et d’inviter quelques journalistes (à l’époque, honte à nous, nous acceptions avec reconnaissance de telles invitations). Et c’est ainsi que j’ai été soudainement autorisé à me sentir comme un professionnel.

Ce que vous pouvez apprendre

Nous avons fait adapter des vélos de course, des casques, des maillots, des pantalons, des coupe-pluie, des chaussures de vélo, tout le programme. Nous avions un bus d’équipe, une masseuse, un mécanicien et nous avions un capitaine d’équipe impressionnant qui a fait du vélo à nos côtés pendant les sept jours, c’est le nombre de jours dont je me souviens, il était gallois et champion du monde de duathlon, il faisait du vélo de route comme von une autre étoile.

Chaque matin, nous avions une réunion d’équipe dans le bus qui portait moins sur la stratégie de victoire que sur les conseils de survie. Quand la course a commencé, il a commencé à pleuvoir et il a plu pendant sept jours, alors même que nous avons parcouru une terrible étape de montagne en Autriche que la plupart d’entre nous ont terminée dans le wagon balai. À Karlsruhe, nous avons terminé un contre-la-montre individuel et découvert ce que c’était. Ça a été une semaine terrible, ça a été une super semaine.

Depuis, je sais ce qu’est une course de vélo, ce que ça fait. J’entends encore le claquement strident lorsqu’un couple d’idiots super ambitieux provoque un accident de masse sur une pente mouillée lors d’une descente. J’ai appris à quel point il est important d’entrer dans le bon groupe, de ne pas être laissé pour compte au début. Je remercie encore notre dieu gallois du vélo, qui nous a poussés sur une ou deux rampes empoisonnées dans les premiers kilomètres pour que nous puissions suivre. Il a sauvé la mise, ressenti la vie.

J’ai appris où l’excès de confiance peut mener lorsque je suis sorti du groupe avec un kilomètre à parcourir pour une victoire triomphale en solo et que j’ai été écrasé par le peloton au complet 500 mètres plus tard. Et ce que je n’oublie pas à ce jour quand je suis les étapes du tour, c’est le respect sans bornes de ce que réalisent les coureurs, la plupart d’entre eux en tout cas, ceux qui sont sur la route sans carburant spécial. Chapeau !



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