2024-01-05 08:21:00
La fin du monde est au Portugal. Bon, d’accord, fin du monde. Le Cabo de São Vicente, en Algarve, est le point le plus au sud-ouest de l’Europe. Là-bas, la mer fait rage contre les falaises et le brouillard est un invité régulier. C’est un endroit mystique. Déserte, elle apparaît sauvage et indisciplinée. Le vent qui y souffle a un goût de liberté. Malheureusement, la nouvelle a couru. L’endroit figure sur presque toutes les listes de choses à faire, ce qui signifie que les visiteurs du Cap vivent désormais plus de fête foraine que de nature. Le Cabo de São Vicente est loin d’être le seul à être confronté à ce problème. Le surtourisme, terme désignant trop de tourisme, pose des problèmes à des destinations de voyage de plus en plus populaires.
Que ce soit Lisbonne, Paris ou Barcelone, de nombreux endroits sont tellement bondés en haute saison que les voyageurs voient désormais souvent plus la nuque que les sites touristiques. Quiconque souhaite visiter la Sagrada Familia ou le Colisée a peu de chance si le billet n’a pas été acheté à l’avance. Et les plages sont tellement fréquentées que bronzer verticalement devient une véritable option. En bref : les masses de touristes veillent à ce que la raison initiale du voyage vers les lieux soit détruite. La nature souffre, les habitants aussi.
Résistance au surtourisme
Il y a eu une résistance depuis longtemps. Les habitants, de plus en plus expulsés des centres en raison de l’afflux de touristes, souhaitent récupérer leurs villes et leur espace de vie. Cela se voit sur les murs des maisons sur lesquels sont affichés des slogans anti-tourisme et sur les patrouilles nocturnes qui veulent lutter contre les effets du tourisme de loisirs. Mais quelque chose se passe aussi du côté officiel. Les réglementations concernant les locations Airbnb ont déjà été renforcées dans certains endroits. À Amsterdam, l’administration municipale est même allée jusqu’à introduire un quota touristique.
Nous utilisons cinq exemples dans la série de photos pour montrer les moyens utilisés pour lutter contre le tourisme de masse dans les hotspots.
Sources: Euromonitor International,Homme d’État, Le télégraphe
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