2024-10-12 12:20:00
BarceloneHispanitat est un jour marqué en rouge sur le calendrier de l’espagnol. Les entités et les partis profitent de la date qui commémore l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique pour revendiquer la « patrie » et les liens qui unissent l’Espagne et l’Amérique latine. Sous le slogan rien à célébrer les mouvements politiques souverainistes des Pays Catalans, de Galice et du Pays Basque ont mené l’opposition à cette célébration, qu’ils considèrent dépassée et représentative d’une Espagne qui ne reconnaît ni n’autorise le droit à l’autodétermination des peuples. Mais les trois communautés historiques ne sont pas seules. Bien que moins connus, il existe des courants souverainistes dans d’autres territoires de l’État, comme les îles Canaries, l’Andalousie, l’Estrémadure, les Asturies, la Cantabrie ou encore la Castille, qui gouvernent contre ce parti et élèvent la voix contre le centralisme de Madrid. En Amérique latine également, les mouvements indigènes et progressistes réclament à grands cris de cesser de célébrer (ou de redonner du sens) à un monument où ils voient une nette empreinte coloniale.
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