« Toute l’Europe l’a pourchassé »

Can Uzun ist nicht nur ein „sehr schlauer Spieler“, wie sein neuer Trainer sagt. Er ist auch ein sehr selbstbewusster Profi. Der Auftritt jedenfalls, den der stürmische Zugang der Eintracht am Donnerstag auf dem Pressepodium im Proficamp hingelegt hat, kann sich hören und sehen lassen.

Uzun, 18 Jahre alt, hat das Frage-und-Antwort-Spiel mit Bravour gemeistert und Begehrlichkeiten geweckt. Ob der in der vergangenen Saison beste Angreifer des 1. FC Nürnberg den hohen und selbstgesteckten Erwartungen eine Klasse höher gerecht werden kann, wird sich zeigen. Eintracht-Sportvorstand Markus Krösche ist überzeugt, einen guten Fang gemacht zu haben. „Ganz Europa hat ihn gejagt. Wir sind extrem glücklich, dass Can bei uns ist. Er bekommt Spielzeit.“

Auch dies hat Uzuns Auftritt vor dem Nachmittagstraining deutlich gemacht: Der in Regensburg geborene Deutsch-Türke ist nicht nach Frankfurt gewechselt, um sich das Treiben von der Seitenlinie aus anzuschauen. „Ich will nicht große Töne spucken“, sagte Uzun. „Aber ich will mit Eintracht Frankfurt viel erreichen. Für mich ist es hier der perfekte Ort und der perfekte Verein.“

Uzun a également parlé du joueur parfait à son avis, car son modèle est Lionel Messi. “C’est le meilleur joueur de tous les temps”, a déclaré Uzun. “Il peut façonner le jeu et décider par lui-même.” Interrogé sur sa position préférée, Uzun s’est montré flexible. «Je me sens plus à l’aise dans les demi-espaces. Je peux jouer aux positions huit et dix. Et si l’entraîneur veut que je joue sur le neuf, je le ferai aussi.

Le jeune garçon Uzun déborde de confiance en lui. “Je veux être confiant, mais pas distant”, a-t-il déclaré. La façon dont Uzun s’est présenté, mais surtout son jeu sur le terrain et les nombreux buts qu’il a marqués de manière fiable au cours des dernières années, ont fait de lui un professionnel recherché. Selon lui, le fait qu’il ait choisi l’Eintracht malgré d’autres offres est également dû à Dino Toppmöller.

“L’entraîneur a été un facteur très important dans le changement”, a-t-il déclaré. “J’ai eu de très bonnes conversations avec lui.” Le fait que son ancien ami du “club” Nathaniel Brown ait également déménagé de Nuremberg à l’Eintracht est une chance pour Uzun. Il est encore quelque peu dépendant de Brown, « parce que je n’ai pas de permis de conduire ». Coïncidence, chance ou planification ? “Nous vivons tous les deux dans la même maison, donc je peux toujours voyager avec lui à l’entraînement et en revenir.”

Uzun y vit officiellement seul, “mais mes parents et surtout mon père, qui est pour moi un point important dans le football, seront toujours avec moi”. Son père lui a probablement aussi conseillé de déménager à Francfort. Mais Can Uzun « avait désormais l’impression de passer à l’étape suivante ». Ceci est désormais accompli, documenté par un contrat de travail qui le lie formellement à l’Eintracht jusqu’à la mi-2029.

Encore un de ces contrats à long terme que le directeur sportif Krösche aime conclure car il ouvre des perspectives économiques en cas d’éventuels transferts. Oscar Højlund, avec qui l’Eintracht a conclu un accord mercredi soir, dispose également d’un contrat à long terme.

Le Danois, récemment sur le ballon au FC Copenhague et capitaine de l’équipe nationale U-19, a également décidé de s’engager jusqu’à l’été 2029. Comme Uzun, Højlund a également décrit l’Eintracht, avec qui Makoto Hasebe, comme prévu, a convenu jeudi d’un nouveau poste de co-entraîneur des U21, comme un « grand club ».

“Bien sûr, j’ai vécu la victoire en Coupe d’Europe et le soutien incroyable des supporters de Barcelone et de Séville. Je suis heureux d’être porteur d’aigle.” Uzun, né dans la ville de Domspatzen et qui a désormais rejoint l’Aigle Club, l’est également.

“J’attends avec impatience les supporters et le stade”, a-t-il déclaré à la fin de ses 13 minutes de présence. “Quand vous marquez un but pour Francfort, votre nom est appelé et ça devient fort.” Et puis Uzun a aussi entendu ceci : “Les soirées européennes ici sont censées être folles.”