2024-09-07 12:44:00
Toyota réduit ses projets de voitures électriques
Jamais auparavant le marché automobile international n’a évolué avec des lumières mais aussi de nombreuses ombres comme au cours de cette période historique, en particulier dans la zone euro. Un exemple de cette souffrance est l’Allemagne. Pour la première fois de son histoire, Volskwagen envisage de fermer deux usines dans le pays. Quelque chose d’inimaginable il y a quelques années à peine, mais les problèmes de rentabilité et de faible activité de ses usines sont trop graves après le déclenchement de la pandémie. Et l’Italie, sur ce front, n’est pas différente et semble rechercher de nouveaux investisseurs asiatiques capables de compenser les retraits continus de Stellantis. Dans toute cette révolution qui inquiète les gouvernements et les syndicats, le marché de la voiture électrique reste, pour le meilleur ou pour le pire, toujours un protagoniste.
Toyota et de nombreux concurrents revoient également leurs “rêves” d’électrique
Nombreux sont les constructeurs automobiles, qui ont démarré rapidement dans la production électrique, qui doivent désormais revoir leurs objectifs à la baisse face aux chantiers remplis de véhicules électriques invendus. Le dernier des géants de l’automobile à renoncer à ses rêves fut Toyota lui-même. Le Groupe a réduit d’un tiers ses objectifs de production de voitures électriques d’ici 2026. Les voitures produites dans les deux prochaines années n’atteindront « que » le million d’unités. Mais si d’un côté les objectifs et les investissements sont réduits, de l’autre l’entreprise japonaise consacre des budgets importants aux batteries. En effet, il a annoncé que le gouvernement japonais avait donné son feu vert à la production de batteries de nouvelle génération à partir de 2026, « batteries à semi-conducteurs ». Et comme cela arrive souvent en Asie (en Chine et au Japon notamment), le gouvernement a promis 2,4 milliards de dollars pour soutenir la production de batteries dans le pays. Ces batteries dernière génération promettent des merveilles. Il s’agit notamment de la plus grande autonomie des véhicules, de la réduction du prix de chaque batterie individuelle et de l’allongement de la durée de vie utile, ce dernier aspect étant une véritable « aubaine » pour l’environnement. Seuls deux autres groupes travaillent sur des projets similaires, les Américains de Factorial et les Chinois de WeLion.
Toyota, Volvo et Mercedes ralentissent également
Et les rêves de voitures électriques pour tous commencent à s’estomper. Outre Wolskwagen, les Suédois de Volvo ont également décidé de revenir sur la promesse de vendre uniquement des voitures électriques d’ici 2030. En effet, au début de cette semaine, la Volvo suédoise avait déclaré qu’il renoncerait à son objectif de vendre uniquement des voitures électriques d’ici 2030. Un autre géant qui a pris du recul est Mercedes-Benz, qui a repoussé de 2025 à 2030 l’objectif de vendre seulement 50 % de sa production électrique. Et, conscients de ce ralentissement, les gouvernements agissent également. Le gouvernement allemand est notamment intervenu en offrant aux entreprises la possibilité d’une déduction allant jusqu’à 40 % de la valeur d’une voiture électrique. Bref, auparavant, les grands acteurs de l’automobile avaient misé, peut-être trop avidement, sur l’essor des voitures électriques. Il y a seulement quelques années, tout le monde pariait dessus les yeux fermés. Aujourd’hui, face à la tendance au “boitage”, les grands constructeurs automobiles ne semblent plus aussi convaincus et ralentissent rapidement pour ne pas risquer de faire faillite dans quelques années.
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