Traité de subordination de l’UE : où en est « l’économie » ?

2024-10-25 14:55:00

Jusqu’à récemment, Economiesuisse affirmait (se qualifiant d’«organisation faîtière de l’économie suisse».)toutes les entreprises, presque toutes les entreprises de Suisse réclameraient de toute urgence que notre pays soit plus étroitement connecté à l’Union européenne.

Le château de cartes de l’économie, censé appeler à l’adhésion à l’UE, s’est récemment effondré avec fracas. Depuis que “Compass Europe”, soutenu par les propriétaires et dirigeants de grandes et moyennes entreprises, a ouvert il y a quelques semaines la lutte contre l’assujettissement de la Suisse à l’autorité officielle de l’UE avec l’initiative populaire “Pour une Suisse directement démocratique et compétitive”, ” «Une économie fermée pour un rapprochement avec l’UE» n’est même plus évoquée.

La bureaucratie européenne est dissuasive

Avec cette initiative, la commission économique derrière “Compass Europe” critique avant tout la réglementation excessive de plus en plus drastique et sophistiquée avec laquelle la bureaucratie européenne de Bruxelles menace bientôt d’étrangler l’économie dans toute l’Europe.

En outre, Economiesuisse, étroitement liée à la bureaucratie fédérale, a envoyé dans la course un militant pro-européen, le conseiller national soleurois FDP Simon Michel, qui colporte des arguments qui se sont trop vite révélés totalement infondés, voire fondamentalement faux. . Simon Michel a affirmé que la mise à l’écart de la Suisse par rapport à Bruxelles avait entraîné pour son entreprise, active dans le secteur de la technologie médicale, des coûts supplémentaires d’environ trois millions d’euros pour la recertification de ses produits.

Simon Michels Rohrkrepierer

Il est vrai que ces coûts ont été engagés. Mais elles n’ont absolument rien à voir avec l’indépendance de la Suisse en Europe. La caste des fonctionnaires de l’UE a imposé à toutes les entreprises de toute l’Europe la recertification extrêmement complexe, extrêmement bureaucratique et par conséquent coûteuse d’innombrables produits. Pour tous les produits destinés à être vendus sur le marché intérieur de l’UE.

La bureaucratie bruxelloise a inventé la complexité excessive des procédures. Et toutes les entreprises – en particulier toutes les entreprises des États membres de l’UE – doivent faire recertifier tous leurs produits et processus de production – à un coût immense. Le nombre excessif de nouvelles certifications ne concerne pas seulement les entreprises suisses. Cela affecte également explicitement toutes les entreprises de l’espace européen, entraînant des coûts énormes.

L’extrême complexité de ce processus témoigne de la manière dont la bureaucratie européenne, par une réglementation excessive, fait peser un tel fardeau sur tous les processus économiques dans l’espace européen que l’économie européenne prend de plus en plus de retard par rapport à celle des États-Unis et de l’Union européenne. Extrême-Orient.

La nouvelle certification est le résultat du fléau de bureaucratisation que Bruxelles inflige à l’économie de toute l’Europe. C’est précisément cette bureaucratisation de tous les processus économiques que « Compass Europe » veut épargner à la Suisse avec son initiative visant à empêcher l’asservissement de l’UE.

Simon Michel va-t-il garder le silence ?

On serait en effet curieux de savoir du conseiller national Michel ce qui l’a poussé à qualifier ces excès bureaucratiques bruxellois, qui harcèlent et paralysent l’ensemble de l’économie européenne, de mesure punitive imposée uniquement à son entreprise, alors que l’ensemble de l’économie européenne est affligé par cela.

Le conseiller national Simon Michel n’est-il tout simplement pas au courant des règles de base émanant de Bruxelles ? Ou, faute de meilleurs arguments, essayait-il délibérément de tromper le public avec son histoire d’horreur ?

Un autre coup bas

Les amis autoproclamés de la Suisse dans l’administration et l’économie semblent avoir besoin d’explications – et leurs attitudes sournoises deviennent évidentes.

Lorsque Bruxelles a clairement déclaré à la Suisse qu’en aucun cas Bruxelles n’accorderait à Berne une clause de protection contre une immigration de masse excessive et hors de tout contrôle, les amis de l’UE ont également été surpris par ce camouflet. Mais ils ont rapidement présenté une nouvelle proposition : le gouvernement fédéral bernois devrait intégrer unilatéralement une telle clause protectrice dans la Constitution fédérale suisse par le biais d’un vote constitutionnel. Cela permettrait d’assurer à l’opinion publique suisse – apparemment considérée comme assez simple d’esprit – que notre pays a été protégé contre l’immigration de masse. Et du même coup Bruxelles serait informée que cette clause a été inscrite dans la Constitution uniquement pour apaiser le peuple suisse et qu’elle ne serait bien entendu jamais appliquée contre la volonté de Bruxelles…

Un projet aussi trompeur aux dépens des électeurs suisses, avec une disposition qui n’est ajoutée à la Constitution que pour des raisons d’apparence, est-il autre chose qu’une canaille politique qui détruit la démocratie ?

L’après traité de subordination de l’UE : où en est « l’économie » ? paru en premier sur Schweizerzeit Verlags AG.



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