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Traitement des larves du moustique des marais et prévention contre le moustique tigre

Traitement des larves du moustique des marais et prévention contre le moustique tigre

Jean-Claude Mouret, coordinateur opérationnel de l’Entente interdépartementale de démoustication (EID Méditerranée), fait le point sur le traitement des larves du moustique des marais et les mesures préventives à prendre contre le moustique tigre.

Les moustiques sont de retour en cette saison estivale, mais rien de comparable à l’été précédent. Si les nuisances existent, “elles sont conformes à une année normale”, assure Jean-Claude Mouret, coordinateur opérationnel de l’Entente interdépartementale de démoustication Méditerranée.

En réalité, il existe deux types de nuisances : le moustique des marais autochtone (l’aedes caspius), dont la prolifération est régulée par le traitement de l’EID ; et le moustique tigre (aedes albopictus), désormais parfaitement implanté dans la région depuis le début des années 2000, contre lequel on ne peut pas agir car il est présent en zone urbaine. Ce dernier sévit du 1er mai à la fin novembre et est celui qui gâche le plus nos journées et nos soirées.

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Quelques pics ont été observés en raison des orages successifs de fin juin. Pour le moustique des marais, ces fortes pluies ont permis l’éclosion de centaines de milliers de larves. Malgré les traitements efficaces, un pourcentage résiduel de larves survit au BTI, d’environ 10 à 15 %. Cela crée quelques nuisances avec des pics observés fin juin et en juillet, mais sans atteindre l’ampleur de 2022.

Les soirées sont en effet beaucoup plus tranquilles, même si quelques nuisances ont été signalées du côté de Canet-en-Roussillon et de Salses-le-Château dans les Pyrénées-Orientales, de Gruissan dans l’Aude, de Marignane en Provence ou de Marseillan-plage dans l’Hérault. “Le Gard connaît une saison estivale normale en ce qui concerne le caspius, le gros moustique des marais”, ajoute le spécialiste de l’EID.

Le nuisible de l’été est désormais le moustique tigre, qui ne se déplace pas au-delà d’un rayon d’une centaine de mètres (alors que le caspius peut parcourir jusqu’à une dizaine de kilomètres) et qui réapparaît gentiment avec les premières chaleurs. “L’albopictus a profité des précipitations du mois de juin. Il a pu se reproduire en grand nombre. Il n’est pas possible de le réguler avec un larvicide car il vit en zone urbaine et non en zone humide. Le seul moyen d’éviter sa prolifération est de lui priver d’eau et de couvrir d’une moustiquaire les réserves d’eau que nous ne pouvons pas éliminer, comme les récupérateurs d’eau de pluie”, rappelle Jean-Claude Mouret.

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En ce qui concerne la suite de l’été, il est difficile de prévoir les pluies qui permettront l’éclosion de nouvelles larves. Cependant, la sécheresse persistante nécessitera d’importantes quantités de pluie pour que les larves se développent. En effet, il faut 4 à 5 jours d’immersion pour que le moustique puisse éclore et devenir adulte. Il convient également d’être vigilant lors des prochains orages, car des milliers de larves ne demandent qu’un peu d’eau pour sévir.

Les bons gestes à adopter sont disponibles sur le site moustiquetigre.org.
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