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Transport, logistique et véhicules électriques. L’industrie repart de la mobilité verte

by Nouvelles
Transport, logistique et véhicules électriques.  L’industrie repart de la mobilité verte

2024-04-11 19:00:00

«L’industrie turinoise doit repartir de sa capacité à résoudre les problèmes. Mais avec le courage de comprendre que les actuels sont différents du passé et d’améliorer les compétences. Par exemple, traduire ceux de la métallurgie dans le monde de l’aérospatiale.” L’invitation de Marco Pironti, professeur d’économie et de gestion de l’innovation à l’Université de Turin, met en évidence le futur défi de la capitale piémontaise dans le secteur de la mobilité. Avec l’avancée des véhicules électriques et les nouvelles technologies sur la rampe de lancement, hier matin, la table ronde de Turin de la Conférence sur la mobilité Milan-Turin-Gênes 2024, organisée par l’Union industrielle, a déroulé les thèmes les plus variés : de la durabilité aux sources d’énergie, de l’innovation aux projets sur le terrain. Intitulée « Battery Swap, une technologie habilitante pour la mobilité durable et les Smart Cities », la rencontre a recueilli des réflexions sur l’univers des transports et l’idée de la ville à venir.

Sur ce dernier point, la responsable Smart Cities et Innovation de la Ville de Turin, Elena Deambrogio, a souligné la capacité d’attraction entrepreneuriale grâce au Torino City Lab, une plateforme d’innovation ouverte fondée en 2018. «La communauté des startups en son sein est en constante expansion – il expliqua -. L’ADN des tests urbains reste fort et un exemple en est la société Reefilla qui, à Turin, a expérimenté un système de recharge mobile pour les voitures et des systèmes de connectivité 5G améliorés”. Les prochains projets ? «Le projet To Move a démarré récemment – a déclaré Deambrogio -, qui propose une application urbaine unique pour coordonner les différents modes de transports publics et des solutions de conduite coopérative. Dans ce contexte, environ 2 millions d’euros seront investis dans des projets de mobilité intelligente. Deux autres seront destinés au développement de l’économie circulaire grâce à un fonds dans le cadre de MetroPlus 2021-27″. Le thème de l’échange de batterie, c’est-à-dire le remplacement de la batterie épuisée d’un véhicule électrique par une batterie déjà chargée dans des moyeux et des colonnes spéciaux, suscite également beaucoup de curiosité.

La Chine a déjà compris le potentiel de sa flotte de transports publics et effectue désormais le changement de batterie en seulement 20 secondes. Sur le marché mondial, la prochaine frontière concerne les camions qui parcourent de longues distances. Pour le PDG d’Eurofork, Maurizio Traversa, « en Europe, cela prend plus de temps qu’en Chine. Grâce à cette technologie, les voitures électriques ne s’arrêtent pas pour se recharger aux bornes de recharge et gagnent du temps. De plus, au lieu de mettre les câbles à la terre puis de refaire les routes, des zones d’échange de batteries sont créées avec moins d’impact sur la ville, à l’instar des anciennes stations-service. »

Mais d’énormes investissements sont nécessaires. Ainsi que des designs calibrés au millimètre près. Certains projets Iveco vont dans ce sens. Dont celui qui consiste à transformer l’utilisation d’anciennes stations-service en hubs contenant également des centres de stockage de batteries. Une autre suggestion était celle des véhicules modulaires et ergonomiques capables de collecter quatre batteries et de calibrer le poids des marchandises, illustrés par Michele Deconcini, responsable Advance Design d’Iveco.
Parmi les défis les plus complexes figure la fin de vie des batteries elles-mêmes. C’est pour cette raison que Max Vizzini, directeur du segment de STMicroelectronics Automotive, a souligné qu’« il n’existe toujours pas de système d’évaluation de la durée de vie de la batterie qui a terminé son cycle. Tout comme il n’existe pas de standardisation des véhicules qui optimise les technologies et les semi-conducteurs. »

Beaucoup d’attention également sur le thème plus général de l’électrification. Le chef de projet e-mobilité du groupe Iren, Ruggero Garibaldi, a souligné qu’« aujourd’hui, l’entreprise compte environ 400 véhicules transformés en véhicules électriques, soit près de 80 % de la flotte. Le coût total de possession a été divisé par deux grâce au cercle vertueux qui inclut l’électrification, des infrastructures adaptées et un système de production d’énergie renouvelable. » Même DHL Express, qui transporte 50 millions de colis par an en Italie, se concentre sur l’électrique et le vert. Comme l’a expliqué la responsable des Affaires Publiques, Antonella Sada, « en 2023, sur tout le territoire, nous avons investi dans plus de 300 véhicules électriques soutenus par plus de 400 bornes de recharge. Nous avons été les premiers à investir dans le carburant durable pour les avions avec une allocation d’environ 7 milliards dans la transition écologique jusqu’en 2030″.
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