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Transports et chaleur : Échanges nationaux de droits d’émission : les émissions de CO2 en baisse

by Nouvelles

2024-11-05 07:00:00

trafic et chaleur
Échanges nationaux de droits d’émission : les émissions de CO2 en baisse






Qu’il s’agisse des compagnies pétrolières, dont l’essence et le diesel sont ensuite brûlés dans les voitures, ou des services publics municipaux qui vendent du gaz de chauffage : ils doivent acheter des certificats CO2, dont le prix augmente. Cela devrait aider le climat.

Les émissions de CO2 du trafic automobile et d’autres secteurs économiques ont diminué en Allemagne l’année dernière. Comme l’a signalé l’Autorité allemande pour l’échange de quotas d’émission (DEHSt) à l’Agence fédérale de l’environnement, des certificats pour 282,8 millions de tonnes de CO2 ont été délivrés dans le cadre du commerce national de quotas d’émission (nEHS), soit 2 % de moins qu’en 2022. Il s’agit de chiffres préliminaires.

Il s’agit de trafic – par exemple les exploitants de raffineries, dont l’essence et le diesel sont vendus à la station-service – et de chaleur, c’est-à-dire les vendeurs de fioul et de gaz pour le chauffage. Au total, environ 1 900 entreprises doivent y participer.

L’autorité a justifié ce développement, entre autres, par la proportion croissante de pompes à chaleur, qui utilisent de l’électricité et n’ont plus besoin de combustibles fossiles, ainsi que par la proportion croissante de véhicules électriques sur les routes. De plus, l’hiver 2023 a été relativement doux, de sorte que les propriétaires de systèmes de chauffage au fioul et au gaz n’ont pas chauffé autant que pendant les années froides.

Les entreprises doivent fournir la preuve d’un certificat pour chaque tonne de CO2 dont elles sont dites distributrices. Ils l’achètent à une autorité, et le prix augmente progressivement : en 2021 c’était 25 euros la tonne de CO2, en 2023 ce sera 30 euros, en 2024 ce sera 45 euros et en 2025 ce sera 55 euros. Le système tarife la pollution atmosphérique et vise à inciter les entreprises respectueuses du climat.

L’échange européen de quotas d’émission existe depuis près de deux décennies et inclut, entre autres, les industries à forte intensité énergétique et les exploitants de centrales électriques. Par ailleurs, les échanges nationaux de droits d’émission ont débuté en Allemagne en 2021. Il comprend des secteurs économiques qui ne sont pas couverts par le système européen.

Les recettes sont destinées à renforcer la protection du climat

La portée du système national a été élargie en 2023 et, depuis lors, l’utilisation du charbon par de petites entreprises a également été incluse, comme les petites fonderies de fer qui dépendent encore de la houille. Cela a augmenté la demande de 3,5 millions de certificats l’année dernière (environ 1,2 pour cent de tous les certificats vendus).

Si l’on exclut les certificats requis pour ce secteur du charbon, les ventes de certificats en 2023 sans cet effet spécial ont en réalité chuté de 3,2 pour cent, et pas seulement de 2 pour cent.

L’argent est versé au Fonds pour le climat et la transformation (KTF), qui finance la transition énergétique et les mesures de protection du climat. Selon le gouvernement fédéral, l’argent servira, entre autres, à promouvoir la rénovation des bâtiments économes en énergie, la décarbonisation de l’industrie et le développement des énergies renouvelables, de l’électromobilité et des infrastructures de recharge.

dpa



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