Travail domestique, les familles dépensent jusqu’à 80 euros de plus en femmes de ménage, baby-sitters et soignantes – Corriere.it

Travail domestique, les familles dépensent jusqu’à 80 euros de plus en femmes de ménage, baby-sitters et soignantes – Corriere.it

2023-09-21 12:27:55

Au cours des six premiers mois de 2023, les dépenses des familles en services de soins fournis par des travailleurs domestiques ont augmenté en raison de l’inflation : l’augmentation moyenne a été d’environ 58 euros (passant de 733 en janvier à 791 en juillet, +7,8 %), ce qui devient près de 80 euros. net dans le cas du soignant. L’analyse contenue dans le 4e document du Rapport sur le travail familial (net) 2023 – Laboratoire sur le foyer, la famille et le travail domestique, présenté jeudi 21 septembre à la Chambre des députés par Assindatcolf, en collaboration avec la Fondazione Studi Consulenti del Lavoro, est la base des calculs.

De combien les dépenses pour les familles ont augmenté

Le salaire moyen des aides-ménagères est passé de 546 euros net en janvier à 561 en juillet, celui des baby-sitters de 747 à 859, tandis que pour les aides-soignantes, l’augmentation nette avoisine les 100 euros, passant de 1.146 à 1.224. Selon une enquête promue par Assindatcolf auprès de ses membres, ces augmentations sont insoutenables pour 36,9% des familles : en janvier de la même année, le pourcentage était de 25,6%. 1.399 familles ont participé à l’enquête, composées principalement de couples avec enfants (46,2%) et de la présence de membres de la famille de plus de 65 ans (54,3%). Dans 17,3% des familles interrogées, il y a des personnes qui ne sont pas autonomes ou qui souffrent de graves handicaps. Les plus en difficulté sont les ménages à faibles revenus, où la part de ceux qui ont déclaré des dépenses insoutenables a augmenté en 6 mois, passant de 67,1% en janvier à 79,7% en juillet. Ce qui a surtout pesé sur les familles, c’est l’ajustement du salaire minimum au taux d’inflation, conformément aux dispositions du contrat de branche, qui s’est traduit pour de nombreuses familles par une augmentation de 9,2% du salaire versé à leur collaborateur, dans tous les cas en lorsque cela coïncidait avec le salaire minimum prévu par le cadre contractuel.

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Les demandes des employeurs

Nous restons convaincus que pour soutenir économiquement les familles, mais aussi pour endiguer la propagation du travail non déclaré, il est nécessaire de modifier la fiscalité en introduisant la déduction totale des coûts supportés par les employeurs pour les travailleurs domestiques, les soignants et les baby-sitters, déclare Andrea Zini, présidente de Assindatcolf. Il n’en demeure pas moins que tout le monde ne peut pas se permettre une dépense essentielle comme celle de la non-autosuffisance et des enfants. Il est donc essentiel qu’à côté de la déductibilité fiscale, il y ait de la place pour un abattement unique plus substantiel et que l’allocation universelle pour non-autosuffisance arrive bientôt. Nous comptons sur des indications claires dans ce sens déjà dans la loi budgétaire, ajoute Zini. Parmi les demandes de l’association patronale figurent : le doublement de la déductibilité des cotisations INPS, le financement de la prestation universelle et l’inclusion des travailleurs domestiques dans la réduction du coin fiscal et contributif.

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Données sur le travail illégal

De 2000 à 2022, selon les données de l’Istat, l’emploi dans le secteur domestique a augmenté de 30,5%, contre une moyenne de 10,9%. Sur les 2,5 millions de nouveaux emplois créés en plus de 20 ans, 334 000 (13,3 %) l’ont été grâce aux familles. Cependant, le travail domestique est le secteur dans lequel la majeure partie de l’emploi salarié irrégulier continue de se concentrer en Italie, soit 35,6% du total. Si les activités de collaboration domestique étaient toutes “au grand jour”, le taux d’irrégularité du travail des salariés en Italie pourrait passer de 11,4% à 7,3% selon les estimations d’Assindatcolf.



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