2025-01-17 21:00:00
Si les investisseurs avaient pu choisir le scénario auquel ils seraient confrontés tout au long de cette semaine, ils n’auraient guère opté pour quelque chose d’autre que ce qui s’est passé. Après les tensions avec lesquelles ils ont mis fin au précédent – et qui étaient encore perceptibles dans les premiers instants de celui-ci – les différentes pièces du marché se sont assemblées au fil des jours pour configurer une réalité dans laquelle Les craintes des investisseurs semblent s’estomper.
Ainsi, les grandes bourses internationales clôturent la semaine sur des hausses très notables, dépassant les 3% pour les principaux indices des deux côtés de l’Atlantique, le Bouquetin étant un peu plus en retrait. Le 1,67% enregistré au cours des cinq derniers jours, et qui représente sa quatrième semaine de hausse, sert à revenir à approchant les 12 000 pointssans toutefois oser les toucher en raison du poids de certaines de leurs grandes valeurs.
1. Un fantôme inflationniste moins courageux
La semaine a commencé conditionnée par les récentes craintes concernant l’inflation et l’avenir des taux d’intérêt, qui ont conduit à une forte hausse des taux d’intérêt sur les obligations souveraines internationales.
Ces craintes, cependant, ont perdu de leur force au fil des jours. Une information publiée mardi par Bloomberg qui indiquait que les conseillers économiques de Donald Trump travailleraient sur un plan visant à introduire progressivement les tarifs douaniersce qui limiterait son impact et laisserait une plus grande marge de négociation.
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Plus important encore ont été les données sur l’inflation publiées mercredi aux États-Unis, qui ont montré une baisse inattendue de son taux sous-jacentqui a été très bien accueilli sur le marché, favorisant une forte baisse des rendements des obligations internationales (aidée également par des données de prix meilleures que prévu au Royaume-Uni).
Dans cette situation, les membres des principales banques centrales se sentent plus disposés à viser de nouvelles baisses de taux d’intérêt dans les mois à venir.
2. Le scénario géopolitique s’éclaircit
Un point qui renforce les bons chiffres de l’inflation connus la semaine dernière est qu’ils n’ont pas nécessité de mauvaises données économiques. Même si la semaine n’a pas été très riche en références pertinentes, les chiffres publiés ces derniers jours ont continué à montrer aux États-Unis une économie qui progresse solidement en attendant le début imminent de la présidence Trump.
En attendant les premières mesures du prochain président, les investisseurs ont dû se contenter des bonnes nouvelles venant d’autres régions, notamment un chiffre du PIB inférieur ce qui, malgré les réticences avec lesquelles il est habituellement perçu (tant quant à sa véracité que quant à sa durabilité), surprend par son côté positif.
Au Moyen-Orient, le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas élimine un autre facteur inquiétant qui devrait atténuer la récente hausse des prix du pétrole. Et en Europe, le nouveau gouvernement français surmonte la motion de censure à laquelle il a été confronté, qui favorise une atténuation de l’incertitude politique dans le pays, en attendant l’exécution des budgets. essentiel pour combler vos finances.
3. Les entreprises maintiennent le tarif (sauf les pharmacies)
Si les enjeux des banques centrales et de la macroéconomie répondent parfaitement aux souhaits des investisseurs, le secteur des entreprises n’est pas en reste. Le début de la campagne des résultats 2024 est devenu un autre des grands leviers sur lesquels les marchés boursiers se sont appuyés tout au long de la semaine pour rebondir fortement.
Des géants financiers comme Goldman, Citi et Morgan Stanley ou le groupe technologique taïwanais TSMC font partie des grands gagnants d’une campagne qui vient de démarrer, dans laquelle les investisseurs ont pu non seulement célébrer des comptes meilleurs que prévu mais aussi des prévisions qui ne laissent aucune place aux scénarios les plus catastrophiques.
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En Europe, le secteur du luxe se démarque positivement, porté par les bons chiffres de Richemont, et qui permet au CAC 40 français de se venger de ses récentes difficultés et de s’imposer comme le meilleur indice majeur du vieux continent. Il y parvient sous la direction de LVMHlequel récupère le titre de plus grande entreprise du continent par valeur marchande.
Contribuer à cette étape un nouveau revers pour Novo Nordiskqui a chuté de 9% de sa valeur sur la semaine, pénalisé par les projets du gouvernement américain de limiter les prix de ses principaux médicaments et par les mauvaises données de son rival. Elie Lillyqui chute également de plus de 7% compte tenu des données décevantes sur la demande pour ses médicaments minceur. À cela s’ajoute l’effondrement de près de 20 % de Modernecompte tenu de ses faibles prévisions de ventes, pour clôturer une semaine désastreuse pour le secteur de la santé, ce qui en Espagne se reflète dans les pertes de 5% avec lesquelles Rovi clôture.
Si les investisseurs avaient pu choisir le scénario auquel ils seraient confrontés tout au long de cette semaine, ils n’auraient guère opté pour quelque chose d’autre que ce qui s’est passé. Après les tensions avec lesquelles ils ont mis fin au précédent – et qui étaient encore perceptibles dans les premiers instants de celui-ci – les différentes pièces du marché se sont assemblées au fil des jours pour configurer une réalité dans laquelle Les craintes des investisseurs semblent s’estomper.
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