Trois médecins reconnus coupables de la mort d’une jeune femme après un viol dans une clinique privée en Guinée.

La Guinée a été secouée par une affaire de viol collectif particulièrement atroce, qui a conduit à la mort de M’mah Sylla, une fille de 18 ans. Cette tragédie a remis en question la sécurité des femmes en Guinée et de nombreux Guinéens ont exigé que les responsables soient traduits en justice. Après des mois de procès, les verdicts ont été rendus et les médecins accusés d’avoir commis le viol et la mort de M’mah Sylla ont été reconnus coupables. Cette décision historique ouvre la voie à une justice pour les victimes de violences sexuelles en Guinée. Dans cet article, nous reviendrons sur cette affaire choquante et les conséquences pour la société guinéenne.


Trois médecins guinéens ont été reconnus coupables de la mort d’une jeune femme de 25 ans, M’Mah Sylla, qui avait été violée au sein d’une clinique privée à Conakry en Guinée. La victime est décédée en 2021 en Tunisie, où elle avait été évacuée pour des soins. Les médecins ont été jugés coupables de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner et d’avortement. Deux des médecins ont également été condamnés pour viol, tandis qu’un quatrième médecin a été reconnu coupable de mise en danger d’autrui. Les accusations d’administration de substances nocives ont été abandonnées. Patrice et Daniel Lamah ont écopé chacun de 15 ans de prison, tandis que M. Cisse a un an de détention et Célestin Millimouno, en fuite, a été condamné à 20 ans de prison. La mort de Mme Sylla a suscité un vif émoi sur les réseaux sociaux, donnant lieu à des pétitions en ligne et à la création du slogan “Justice pour M’Mah Sylla”.