Ce mardi 23 août au soir, une opération de police a été menée autour d’un immeuble du quartier Europe, à Colmar. Elle a abouti vers 1h du matin mercredi, à l’interpellation de trois personnes, dont celle du “second jeune activement recherché”, selon la procureure. Elle intervient après l’arrestation dans la journée de l’homme suspecté d’avoir tué un jeune Afghan le 14 août dans le même quartier.
C’est tôt dans la nuit de mercredi 24 août 2022 que la police a interpelé trois personnes dans le cadre de l’information judiciaire ouverte après l’assassinat d’un Afghan à Colmar (Haut-Rhin). Parmi elles, le “second jeune activement recherché“, selon la procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard.
Une opération de police a débuté à Colmar en fin d’après-midi mardi 23 août 2022, quelques heures seulement après l’interpellation, à Sarcelles (Val-d’Oise), d’une des deux personnes recherchées depuis plus d’une semaine. Une cinquantaine de CRS entourent un immeuble du quartier Europe, à quelques rues du lieu où Abdul Quayem Ahmadzai avait été tué le 14 août dernier après avoir demandé au conducteur d’un scooter de faire moins de bruit.
La personne “activement recherchée” est connue des services de polices, tout comme celle interpellée à Sarcelles. Née en 2004, elle est connue pour des faits de recel, de violences, de détention de stupéfiants, d’outrage ou encore de destruction de biens. D’après Franceinfo, les trois personnes interpellées ont été placées en garde à vue.
Cet immeuble est situé au 1 rue Amsterdam. Dehors, beaucoup de riverains observent la scène dans une ambiance étonnamment calme. Les policiers interdisent à toute personne de pénétrer dans l’immeuble.
Les habitants de la tour qui y sortent sont fouillés et ne peuvent pas regagner leurs logements, malgré de longs échanges avec les forces de l’ordre. La brigade de recherche et d’intervention (BRI) est également sur place, épaulée par la police de Colmar. De source policières, des agents du RAID sont présents, et un drone a survolé l’immeuble.
A 22h30, la police judiciaire est entrée dans le bâtiment, accompagnée d’un chien. Les familles ont pu remonter dans l’immeuble peu avant minuit.
