Trois parlementaires du Rassemblement national des indépendants (RNI) et du Parti authenticité et modernité (PAM) sont sous le coup de poursuites pour corruption et détournement de fonds publics, suite à des plaintes déposées par des associations de protection des deniers publics, selon les informations rapportées par Assabah. Les personnes concernées rejettent ces accusations, affirmant être victimes d’une campagne de diffamation menée par deux de leurs rivaux politiques et ces associations.
Le chef du groupe parlementaire du PAM est poursuivi par le tribunal de première instance de Marrakech pour des infractions liées à des marchés publics, en sa qualité d’ancien président de la municipalité. Fatima Ezzahra El Mansouri, coordinatrice nationale à la direction collégiale du PAM, a souligné qu’il “n’est pas poursuivi sur la base d’un rapport établi par l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou par la Cour des comptes”, à l’issue du congrès du parti à Bouznika.
La Cour constitutionnelle va demander à la Chambre des représentants de se prononcer sur la destitution des mandats des trois parlementaires. Au total, 20 députés, appartenant à différents groupes parlementaires de la majorité et de l’opposition, sont poursuivis en justice pour corruption et détournement de fonds publics, sur la base de rapports de l’inspection générale du ministère de l’Intérieur ou de la Cour des comptes.
