Un trou en forme de canyon dans l’atmosphère du Soleil se serait ouvert et pourrait se lancer Tempête de soleil grande vitesse dans un champ magnétique Terre du jeudi (1/12) au vendredi (2/12).
Le trou dans la couronne du Soleil ressemble à un abîme géant ou à une vallée qui traverse le centre de l’étoile.
Le trou est une zone de la haute atmosphère du Soleil avec du gaz électrique (ou plasma) qui n’est pas plus chaud et plus dense que partout ailleurs. Cela rend son apparence noire.
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Selon un rapport de l’Exploratorium, un musée des sciences de San Francisco, autour de ces trous, les lignes de champ magnétique du soleil, au lieu de tourner en arrière, pointent vers l’espace, projetant la matière solaire vers l’extérieur à des vitesses allant jusqu’à 2,9 millions de km/h.
Cette chaîne de « débris » d’énergie solaire, composée principalement d’électrons, de protons et de particules alpha, est absorbée par le champ magnétique terrestre, puis se comprime, déclenchant une tempête géomagnétique.
Les particules solaires pénétreraient dans l’atmosphère près des pôles, où elles constituent la magnétosphère protectrice la plus faible de la Terre et remuent les molécules d’oxygène et d’azote.
Cela les amène à libérer de l’énergie sous forme de lumière pour former des aurores colorées, selon des rapports Météo spatiale.
Les tempêtes qui pourraient frapper la Terre aujourd’hui seraient probablement assez faibles. Prévue comme une tempête géomagnétique G-1, cette tempête pourrait provoquer des fluctuations mineures dans les réseaux électriques et endommager certaines fonctions des satellites, notamment les appareils mobiles et les systèmes GPS.
Les tempêtes solaires peuvent également provoquer l’apparition d’aurores aussi loin au sud que le Michigan et le Maine, selon des rapports Météo Garçon.
Des tempêtes géomagnétiques plus extrêmes peuvent avoir des effets beaucoup plus graves. Ces phénomènes peuvent non seulement plier le champ magnétique de notre planète suffisamment fort pour faire tomber des satellites sur Terre, mais peuvent également perturber les systèmes électriques et même paralyser Internet.
Les orages géomagnétiques peuvent également provenir de deux autres formes d’activité solaire : les éjections de masse coronale (EMC) ou les éruptions solaires.
Les débris explosant du soleil sous forme de CME mettent généralement environ 15 à 18 heures pour atteindre la Terre, selon Centre de prévision de la météo spatiale.
Les éruptions solaires lumineuses, qui peuvent provoquer des pannes de radiofréquence, se déplacent à la vitesse de la lumière pour atteindre la Terre en seulement 8 minutes.
cité Sciences en directla tempête à venir n’est que la dernière d’une série d’éruptions solaires déclenchées sur la Terre alors que le soleil se lève à la phase la plus active de son cycle solaire d’environ 11 ans.
Depuis 1775, les astronomes savent que l’activité solaire a des cycles profonds de hauts et de bas. On a récemment découvert que le Soleil est devenu plus actif que prévu, l’apparition de taches solaires ayant presque doublé, comme l’avait prédit la National Oceanic and Atmospheric Administration.
Les scientifiques prévoient que l’activité solaire continuera d’augmenter au cours des prochaines années, atteignant un maximum global en 2025 avant de décliner à nouveau.
La plus grande tempête solaire de l’histoire récente a été l’événement Carrington de 1859, qui a libéré une énergie équivalente à environ 10 milliards de bombes atomiques de 1 mégatonne.
Après avoir frappé la Terre, un puissant flux de particules solaires a endommagé les systèmes télégraphiques du monde entier et a provoqué l’apparition d’aurores plus brillantes que la lumière d’une pleine lune aussi loin au sud que les Caraïbes.
Il a également libéré une explosion de gaz d’un milliard de tonnes et provoqué des pannes d’électricité dans toute la province canadienne du Québec.
Si un événement similaire se produisait aujourd’hui, les scientifiques préviennent qu’il causerait des milliards de dollars de dommages et déclencherait des pannes de courant généralisées, comme la tempête solaire de 1989 qui a déclenché un panache de gaz d’un milliard de tonnes et provoqué des pannes de courant dans des provinces canadiennes entières.
(peut/arh)