2024-01-21 11:29:44
Le fonds pour les troubles alimentaires n’a pas été oublié par la dernière loi de finances : « Il a été créé en attendant l’arrivée de la Léa (Niveaux d’aide essentiels, ndlr) que ce gouvernement a approuvée en juillet 2023. Oui, eux, la Léa, avaient été oubliés. par les gouvernements précédents.” Le ministre de la Santé Orazio Schillaci répond ainsi, à travers le Corriere della Sera, aux associations sur la nécessité de redonner des ressources pour lutter contre des maladies comme l’anorexie, la boulimie ou la frénésie alimentaire. «Pour les appliquer globalement, a expliqué Schillaci, une allocation de 50 millions est prévue en 2024 et 200 millions en 2025». Le ministre explique ainsi que « les fonds pour les troubles alimentaires sont devenus structurels, désormais ils seront toujours là. Nous n’avons pas jugé nécessaire d’intervenir avec une somme extraordinaire. Au cours des deux années précédentes, 2022 et 2023, l’allocation a été déclarée temporaire. »
En attendant le Nomenclator et le Léa
Cependant, les Leas n’ont pas encore agi. Comme prévu dans les pages d’Il Sole 24 Ore, avant les vacances de Noël, les gouverneurs ont demandé un report “technique” pour l’application des nouveaux niveaux d’aide. Un report désormais également confirmé par le ministre : «Les Régions, pour des raisons d’organisation, ont demandé un report et cela a conduit à devoir refinancer le fonds temporaire pour les troubles alimentaires pour les quelques mois de report».
Les assurances de Schillaci
«L’argent va arriver, il faudra le dépenser et surtout il faudra bien le dépenser. Je suis surpris par les cris d’alarme de l’opposition – continue le ministre – alors qu’elle aurait pu intervenir, elle a préféré le chaud manteau de fonds extraordinaires aux certitudes de la nouvelle Léa, laissée par elle dans le tiroir depuis 2017″.
La bouée de sauvetage de Milleproroghe
« En attendant la pleine mise en œuvre de la nouvelle nomenclature tarifaire et la nouvelle mise à jour des LEA, attendues pour le premier semestre 2024, afin de garantir aux patients atteints de troubles alimentaires une prise en charge adaptée par les structures régionales, j’ai décidé, par un amendement, que sera proposé, en complément du décret Milleproroghe, de mettre à la disposition du fonds extraordinaire dédié, malgré l’absence de reporting complet des Régions, un fonds égal à 10 millions d’euros pour 2024″. Telle a été la réponse du ministre Schillaci lui-même à une question lors de l’heure des questions à la Chambre ces derniers jours. Également à cette occasion, répondant à l’Assemblée de Montecitorio, le ministre avait précisé que, « avec l’entrée en vigueur de la nouvelle nomenclature tarifaire et la poursuite de l’actualisation des LEA, la pleine couverture financière sera enfin garantie de manière structurelle pour le fourniture de services au bénéfice de tous les patients souffrant de troubles de l’alimentation, rendant ainsi inutile tout fonds temporaire extraordinaire qui a été testé jusqu’à présent.
Les moyens temporaires mis en place
La loi de finances 2022 avait prévu, en attendant l’actualisation des LEA, la création au ministère de la Santé d’un Fonds de lutte contre les troubles nutritionnels doté de 15 millions d’euros pour l’année 2022 et de 10 millions pour l’année 2023. Fonds que le la dernière manœuvre n’a pas été refinancée. «À ce jour, à partir des rapports intermédiaires présentés par une commission technico-scientifique spécifique – avait souligné Schillaci dans la même réponse à l’heure des questions – on peut constater que les Régions et les Provinces autonomes ont engagé 59% du financement et dépensé seulement 3% ». Les ressources globales, a conclu le ministre, ont donc été distribuées sur la base des quotas excédentaires de besoins, et d’ici le 31 octobre de cette année, les Régions/Pas devront envoyer un rapport et un bilan financier.
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