Donald Trump a accusé hier le président ukrainien Volodymyr Zelensky d’avoir contribué au déclenchement de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Ce commentaire montre une fois de plus que Trump est susceptible de changer radicalement la politique américaine à l’égard de Kiev s’il remporte les élections du 5 novembre, ont rapporté Reuters et BTA.
L’ancien président républicain a fréquemment critiqué Zelensky au cours de sa campagne actuelle, le qualifiant à plusieurs reprises de « le plus grand négociateur au monde » pour avoir demandé et reçu des milliards de dollars d’aide militaire américaine depuis le déclenchement de la guerre en 2022.
Trump a également soumis le dirigeant ukrainien à de sévères critiques pour son échec à conclure la paix avec Moscou. Trump a suggéré que l’Ukraine pourrait devoir céder une partie de son territoire à la Russie afin de parvenir à un accord de paix, une concession que Kiev considère inacceptable.
Les commentaires de Trump, faits hier sur le podcast PBD, sont allés plus loin que ses critiques précédentes. Il a déclaré que Zelensky était coupable non seulement de ne pas avoir mis fin à la guerre, mais aussi d’avoir contribué à son déclenchement, même si le conflit a éclaté lorsque la Russie a envahi le territoire souverain de l’Ukraine.
“Cela ne veut pas dire que je ne veux pas l’aider parce que je me sens tellement mal pour ces gens. Mais il n’aurait jamais dû laisser cette guerre éclater.”
En septembre, Zelensky a présenté à Trump son “plan de victoire” pour mettre fin à la guerre lors d’une réunion à New York que les deux dirigeants ont qualifiée de cordiale.
Mais les commentaires publics de Trump suggèrent qu’il pourrait tenter de mettre fin à l’aide à l’Ukraine s’il bat la vice-présidente Kamala Harris, la candidate démocrate, le 5 novembre. Trump a déclaré à plusieurs reprises qu’il pourrait mettre fin au conflit avant son entrée en fonction en janvier, mais n’a pas dit. comment.
Harris a promis de continuer à soutenir l’Ukraine et a présenté la victoire de ce pays d’Europe de l’Est comme un intérêt vital pour la sécurité nationale des États-Unis. Elle a souvent reproché à Trump de ne pas vouloir tenir tête au président russe Vladimir Poutine, a noté Reuters.
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