Trump fait même preuve d’une pointe d’autodérision lors d’un dîner-bénéfice catholique

AFPTrump taquine le démocrate Schumer

NOS Nieuws•vandaag, 12:12

C’est souvent l’un des moments forts de l’année électorale américaine, mais cette fois-ci, le dîner Al Smith a été moins divertissant que d’habitude. S’il est courant que les rivaux à la présidence se moquent avec bonne humeur d’eux-mêmes et des autres, le vice-président Harris était absente et son adversaire Trump a prononcé un discours parfois délabré et amer.

Le républicain a montré dans des moments humoristiques qu’il pouvait impliquer le public, comme par exemple en le remerciant pour l’invitation. “C’est toujours agréable de pouvoir venir quelque part à New York sans convocation”, a-t-il plaisanté, faisant un clin d’œil aux procès intentés contre lui dans la ville.

Il a également montré qu’il comprenait parfaitement quel était le but de cet événement quadriennal : apporter un peu de soulagement à la féroce guerre des mots précédant les élections. “C’est une tradition qu’il y ait aussi quelques blagues d’autodérision”, a commencé Trump, essayant de ne pas se prendre trop au sérieux. “Non“Rien ne me vient à l’esprit.”

Il a arrondi son boniment se termine par une référence aux tentatives d’attaques auxquelles il a survécu. « Pourquoi devrais-je me cibler alors que d’autres le font déjà ? » Son discours plein d’esprit a suscité des rires enthousiastes de la part du public.

Qu’est-ce que le dîner Al Smith ?

Le dîner-bénéfice de l’Église catholique de New York est obligatoire pour les candidats à la présidentielle depuis que Nixon et Kennedy ont pris leurs fonctions ensemble en 1960. C’est souvent la dernière fois que les candidats se rencontrent en personne avant les élections et l’occasion de montrer au public que ils peuvent regarder leurs propres défauts, positions et rivalités mutuelles en perspective.

Il y a aussi eu des moments où Trump s’est montré moins fort, comme lorsqu’il a desserré le fil de son argumentation et a commencé à parler de manière improvisée. Par exemple, il a fait un retour d’une minute et demie avec satisfaction sur le soutien qu’il avait apporté à l’éducation spécialisée à New York pendant la pandémie du coronavirus, sans aucune punchline.

Une blague sur la vie de famille de Harris (“un peu de temps pour un dîner intime avec son mari et son téléprompteur”) était juste, car Trump s’était plaint avant ce discours de vouloir utiliser lui-même un tel affichage de texte. Si cela avait été autorisé, ses notes de bande dessinée auraient peut-être été meilleures, mais lorsqu’elles étaient lues sur papier, elles semblaient un peu précipitées et délabrées.

Rétrospective franche

Après une plaisanterie aussi ratée, Trump a reconnu qu’il franchissait parfois une limite. Par exemple, il s’est immédiatement distancié d’une blague sur le mari de Kamala Harris, qui a divorcé de sa première femme après une liaison. Lorsque le public a réagi maussadement au ligne de frappe (“Si Harris gagne, elle devrait le tenir à l’écart des nounous”), a blâmé Trump ses rédacteurs. “C’était méchant. J’ai dit à ces idiots qui ont écrit ça pour moi que c’était trop dur.”

Cela a conduit à un retour franc sur 2016, lorsque Trump a affronté Hillary Clinton avec une ligne droite. “J’ai compris que c’était un rôti devait l’être, alors j’ai choisi le rédacteur le plus méchant. Toute la salle s’est mise en colère, même le cardinal s’en souvient. Je suis allé trop loin. Terrible.”

“Mais de toute façon, ce n’est pas facile de se tenir devant un public dont une moitié vous vomit dessus et l’autre est folle de vous.”

Harris fait une vidéo

Kamala Harris avait choisi de passer sa soirée à faire campagne dans les swing states, les États qu’il faut conquérir pour remporter les élections dans 2,5 semaines. Cependant, elle avait enregistré une vidéo de quatre minutes avec un comédien de l’émission de sketchs Samedi soir en direct.

Le public n’était pas très enthousiaste. Selon le New York Times, la contribution vidéo a raté à maintes reprises le public.

Trump a profité avec gratitude de l’absence de Harris pour quelques répliques. “Si les démocrates ne voulaient personne avec nous ce soir, ils auraient pu envoyer Joe Biden”, a-t-il par exemple plaisanté à propos du candidat démissionnaire à la présidentielle.

Dans le même temps, il a ouvertement courtisé les votes des catholiques en qualifiant son « conflit d’agenda » de « particulièrement irrespectueux ». “N’oublie pas que je suis là et qu’elle ne l’est pas.”

Trump a également rappelé à son auditoire que le dernier candidat qui ne s’était pas présenté avait perdu l’élection. Le démocrate Walter Mondale a vu 49 des 50 États passer au républicain Ronald Reagan. “Alors vous voyez : Dieu existe.”

#Trump #fait #même #preuve #dune #pointe #dautodérision #lors #dun #dînerbénéfice #catholique

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.