Un conseiller à la sécurité nationale américaine a revendiqué l’entière responsabilité d’avoir ajouté par erreur un journaliste à une conversation de groupe où de hauts responsables américains discutaient de frappes imminentes au Yémen.
Il a déclaré assumer l’entière responsabilité, expliquant avoir créé le groupe et que son rôle était d’assurer la coordination. Il a ajouté ne pas connaître personnellement le journaliste qui a été ajouté à la conversation.
Un ancien président américain a minimisé le scandale, niant que des informations classifiées aient été partagées et défendant un de ses principaux collaborateurs.
Il a affirmé qu’il examinerait l’utilisation de l’application Signal, tout en affichant un front uni lors d’une réunion avec le conseiller à la sécurité nationale.
Alors que des opposants politiques voyaient une opportunité, l’ancien président a attaqué le journaliste, le qualifiant de « sale type » et affirmant que « personne n’en a rien à faire » de cette affaire qui secoue Washington.
Le journaliste a déclaré qu’un ancien secrétaire à la Défense avait envoyé des informations dans la conversation Signal concernant des cibles, des armes et le calendrier des frappes du 15 mars.
Le journaliste a également révélé des commentaires très critiques de hauts responsables américains à l’égard des alliés européens.
L’ancien président a déclaré aux journalistes qu’« il n’y avait aucune information classifiée » dans la conversation, ajoutant que l’application commerciale Signal était utilisée par « beaucoup de gens au gouvernement ».
Le conseiller à la sécurité nationale a déclaré que des experts techniques et juridiques américains examinaient la violation, mais a insisté sur le fait qu’il n’avait « jamais rencontré, ne connais pas, n’ai jamais communiqué » avec le journaliste.
Il a suggéré que la fuite était le résultat d’une erreur de sa part, ayant enregistré le numéro du journaliste sous un autre nom.
Il a demandé : « Avez-vous déjà eu le contact de quelqu’un qui affiche son nom et ensuite vous avez le numéro de quelqu’un d’autre ? »
L’ancien président a déclaré que quelqu’un qui « travaillait pour le conseiller à la sécurité nationale à un niveau inférieur » pourrait avoir eu le numéro du journaliste et être responsable de sa présence dans la conversation.
Un sénateur a qualifié l’incident de « négligent, imprudent, incompétent ».
Ces commentaires s’inscrivent dans le cadre d’une riposte agressive de l’governance contre le scandale.
Le directeur du renseignement national et le directeur de la Central Intelligence Agency ont subi une audition houleuse devant la commission sénatoriale du renseignement au sujet de la fuite.
Le directeur du renseignement national a confirmé qu’il était impliqué dans le groupe Signal, mais a déclaré que les communications étaient « entièrement autorisées et légales ».
un ancien animateur de Fox News, sans expérience dans la gestion d’une organisation comme le Pentagone, avait déclaré que « personne n’envoyait de SMS sur des plans de guerre ».
Des membres du comité ont appelé à la démission du conseiller à la sécurité nationale et de l’ancien secrétaire à la Défense.
Le sénateur Mark Warner a dénoncé ce qu’il a qualifié de « comportement négligent, imprudent et incompétent ».
D’autres responsables de la Maison Blanche ont également attaqué le récit démocrate.
Le directeur de la communication de la Maison Blanche a déclaré sur X : « Ne laissez pas les ennemis de l’Amérique s’en tirer avec ces mensonges », décrivant la controverse comme une « chasse aux sorcières ».
Un rapport a suscité des inquiétudes quant à l’utilisation d’une application commerciale au lieu de communications gouvernementales sécurisées et quant à la possibilité que des adversaires américains aient pu pirater le système.
Un envoyé spécial en Ukraine et au Moyen-Orient était à Moscou pour rencontrer le président russe Vladimir Poutine lorsqu’il a été inclus dans le groupe, a rapporté CBS News.
Le rapport a également révélé des détails potentiellement embarrassants sur ce que de hauts responsables de la Maison blanche pensent des principaux alliés.
L’ancien président a déclaré qu’il était d’accord avec les commentaires rapportés du chef du Pentagone selon lesquels les nations européennes étaient des « profiteurs » aux dépens des États-Unis.
Il a déclaré aux journalistes : « Oui, je pense qu’ils ont profité. L’Union européenne a été absolument terrible avec nous sur le plan commercial. »
Dans la conversation, un utilisateur identifié comme le vice-président américain s’est opposé aux frappes, déclarant : « Je déteste renflouer l’Europe à nouveau », car les pays européens étaient plus touchés par les attaques des Houthis contre les navires que les États-Unis.Un utilisateur identifié comme l’ancien secrétaire à la Défense a répondu : « Je partage pleinement votre aversion pour le parasitisme européen. C’est PATHÉTIQUE. »
Les rebelles Houthis, qui contrôlent une grande partie du Yémen depuis plus de dix ans, font partie de « l’axe de la résistance » des groupes pro-iraniens farouchement opposés à Israël et aux États-Unis.
Ils ont lancé des dizaines d’attaques de drones et de missiles contre des navires traversant le Yémen dans la mer Rouge et le golfe d’Aden pendant la guerre de Gaza, affirmant qu’elles étaient menées en solidarité avec les Palestiniens.
Scandale de fuite de sécurité impliquant des frappes au Yémen : Ce que vous devez savoir
Table of Contents
Un scandale secoue Washington après la fuite d’informations concernant des frappes imminentes au Yémen via l’application Signal. Voici les faits principaux et les conséquences.
Qui est impliqué ?
Conseiller à la sécurité nationale : Assumant la responsabilité d’avoir ajouté un journaliste à une conversation de groupe Signal par erreur.
Ancien président : Minimisant l’incident, attaquant le journaliste et défendant les collaborateurs.
Journaliste : Révélant des informations sur les frappes et des commentaires critiques sur les alliés.
Ancien secrétaire à la Défense : Impliqué dans des discussions dans le groupe Signal.
Vice-président : Exprimant son opposition aux frappes.
Sénateurs : Qualifiant l’incident de négligent et appelant à des démissions.
Directeur du renseignement national et directeur de la CIA : Soumis à un examen.
Que s’est-il passé ?
Des hauts responsables américains, dont le conseiller à la sécurité nationale, discutaient de frappes potentielles au Yémen via l’application Signal. Un journaliste a été ajouté par erreur à la conversation. Le journaliste a révélé des détails sur les frappes imminentes, ainsi que des commentaires critiques sur les alliés européens.
Pourquoi est-ce un problème ?
Fuite d’informations sensibles : Risque de compromettre la sécurité nationale.
Utilisation d’une application non sécurisée : Risque de piratage et de fuites.
Tensions avec les alliés : Commentaires critiques sur les alliés européens.
Polémique politique : Les opposants politiques voient une opportunité de critiquer l’administration.
FAQ
Q : Comment le journaliste a-t-il été ajouté à la conversation ?
R : Le conseiller à la sécurité nationale a admis l’avoir ajouté par erreur.
Q : Qu’a révélé le journaliste ?
R : Des informations sur les cibles, les armes, le calendrier des frappes et des commentaires critiques sur les alliés.
Q : Quelle est la position de l’ancien président ?
R : Il minimise l’incident, défend les collaborateurs et attaque le journaliste.
Q : Quelle est la réaction politique ?
R : Certains sénateurs demandent des démissions et des enquêtes.
Q : Pourquoi Signal est-il problématique ?
R : Son utilisation soulève des inquiétudes quant à la sécurité des communications gouvernementales.
Tableau récapitulatif
| Événement | Acteur(s) impliqué(s) | Conséquence(s) |
| ——————————————— | ———————————————————— | —————————————————————————– |
| Ajout accidentel du journaliste à Signal | Conseiller à la sécurité nationale | Fuite d’informations classifiées, polémique politique |
| Révélation d’informations par le journaliste | Journaliste | Dommages potentiels à la sécurité nationale, tensions avec les alliés |
| minimisation de l’incident par l’ancien président | Ancien président | Attaque contre le journaliste, défense des collaborateurs, divisions politiques |
| Débat sur l’utilisation de Signal | Gouvernement, experts en sécurité | Inquiétude quant à la sécurité des communications gouvernementales |
| Appel à la démission | Politiques | |