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«Trump parle comme un nazi. C’est une menace pour la démocratie” – Corriere.it

by Nouvelles
«Trump parle comme un nazi.  C’est une menace pour la démocratie” – Corriere.it

2024-01-06 11:31:11

De Massimo Gaggi

Le premier discours public du président américain en 2024 sera un rassemblement en Pennsylvanie. Où le président rappelle l’assaut contre le Congrès, à l’occasion du troisième anniversaire. Nikki Haley : Avec Trump, ce sera le chaos

Les slogans inventés jusqu’à présent sur les résultats du gouvernement ont échoué,
Biden modifie son inscription
: avec moi l’Amérique pourra continuer à vivre en liberté et dans un ordre démocratique restant sur la voie lumineuse tracée au cours des deux derniers siècles et demi de son histoire. Avec Trump, le pays va plonger dans un avenir dangereux et sombre. C’est ce qu’a commencé hier le président américain son offensive électorale avec son premier discours public en 2024: un rassemblement en Pennsylvanie, État clé dans la bataille pour la Maison Blanche, organisé à l’occasion du troisième anniversaire de l’assaut contre le Congrès le 6 janvier 2021, pour inviter l’Amérique à réfléchir sur la gravité de cette émeute et, surtout, de la actes avec lesquels Donald Trump a tenté d’empêcher l’investiture de son successeur : en fait une tentative de coup d’État.

La question la plus pressante de notre époque est-elle de savoir si la démocratie est toujours la cause sacrée de l’Amérique ? le sujet des élections de 2024, a déclaré Biden hier soir, soulignant qu’il ne s’agit pas d’une question rhétorique, académique ou hypothétique. Aussi parce que Le Donald utilise la rhétorique de l’Allemagne nazie. Le meeting du président, avancé d’un jour car aujourd’hui la côte Est américaine sera balayée par une tempête de neige, le début d’une contre-offensive, plutôt que d’une offensive : le leader démocrate a passé une grande partie de l’année 2023 à se vanter des succès de son administration, notamment dans le domaine économique, mais les résultats du sondage ont été décevants. Alors que les taux d’approbation chutent encore et que Trump est en tête des sondages pour la première fois – même dans les États oscillant entre la droite et la gauche qu’il a perdus en 2020 par quelques dizaines de milliers de voix – Biden a décidé de lancer un ton d’alarme extrême pour la stabilité démocratique du pays.

Également aidé en cela par Nikki Haley, devenue la principale challenger de Trump pour l’investiture républicaine à la Maison Blanche : à dix jours des caucus de l’Iowa qui ouvriront la saison des primaires, l’ancienne ambassadrice à l’ONU de l’administration Trump qui a décidé de défier son ancien employeur et est désormais considérée comme son adversaire le plus dangereux, après avoir dépassé le gouverneur de Floride Ron DeSantis, a a encore exacerbé les attaques contre le Donald affirmant que là où il est, c’est le chaos et, surtout, avec une sibylle, nous ne survivrons pas encore quatre ans de Trump.

Haley hausse le ton dans une tentative extrême de réduire l’écart, toujours abyssal, qui la sépare de Trump, qui a plus du double de ses suffrages dans les sondages de l’Iowa. La seule femme républicaine candidate à la Maison Blanche il espère être compétitif, quoique en retard, dans l’Iowa et se rapprocher de Trump une semaine plus tard lors des primaires du New Hampshire où il bénéficie également du soutien du gouverneur de l’État, Chris Sununu. Immédiatement après, ce sera au tour du La Caroline du Sud qui devrait être sa rampe de lancement étant donné que Haley était gouverneur de cet État. Mais c’est précisément là que Trump présente actuellement le plus grand écart avec Nikki.

Biden, sourd aux pressions de la gauche progressiste pour son retrait, se prépare donc à un nouveau défi avec Trump. Hier, il a reçu encore une fois des données économiques positives de son mandat au gouvernement : avec une inflation de nouveau maîtrisée et un pétrole redevenant au prix coûtant, dans la moyenne nationale, 3 $ le gallon (près de quatre litres)le nombre d’emplois créés en décembre a une nouvelle fois dépassé les prévisions optimistes des économistes. 216 000 emplois supplémentaires et un taux de chômage qui reste bloqué au très bas niveau de 3,7 pour cent malgré une hausse des taux d’intérêt dont la baisse progressive ne commencera que dans les prochains mois. Mais la bidenomics ne fonctionne pasle président reste impopulaire même auprès de nombreux démocrates et il ne reste donc plus qu’à jouer la carte des perspectives apocalyptiques.

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6 janvier 2024 (modifié le 6 janvier 2024 | 09h30)



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