Les États-Unis et l’Union Européenne sont engagés dans un bras de fer commercial.
Le président des États-Unis a déclaré que l’Union Européenne a été « très dure » envers son pays et a promis de « répondre » à la politique de droits de douane mise en place par Bruxelles. Ces déclarations interviennent alors que les taxes américaines de 25 % sur l’acier et l’aluminium importés sont entrées en vigueur [[1]]. L’UE a qualifié ces taxes d’« injustifiées » et a répliqué avec des droits compensatoires pouvant atteindre 26 milliards d’euros.
« Ce que nous facturent, nous allons le facturer », a affirmé le président américain.
Il a ajouté,en référence à sa politique de droits de douane réciproques,lors d’une rencontre avec le Premier ministre irlandais :
« Si on nous facture 25 % ou 20 %,10 % ou 2 % ou 200 %,c’est ce que nous facturerons.Et je ne sais pas pourquoi ils se plaignent, il n’y a rien de plus juste que ça ».
Il a également accusé Dublin de profiter des États-Unis, déplorant la perte de sociétés pharmaceutiques américaines.
« L’UE a été très dure et maintenant c’est à notre tour,c’est à nous de jouer »,a-t-il soutenu,assurant qu’il répondrait « bien sûr » à l’annonce de Bruxelles. « Nous n’avons pas été traités de manière juste », a-t-il ajouté, rappelant la plainte déposée par Bruxelles contre Apple. « Ils poursuivent nos entreprises et gagnent d’énormes sommes d’argent […] Ils ont gagné 17 milliards de dollars », a-t-il précisé.
Le président américain a laissé entendre qu’il pourrait aller au-delà de la simple réciprocité, estimant que les États-Unis ont été « abusés » pendant trop longtemps et que cela devait cesser. Malgré cela, les échanges commerciaux entre l’Europe et les États-Unis restent importants, représentant 1 540 milliards d’euros en 2023 [[2]].
La riposte de Bruxelles face aux taxes américaines
L’Union Européenne a vivement critiqué les taxes imposées par Washington et a annoncé des mesures compensatoires sur des produits américains à hauteur de 26 milliards d’euros. Un communiqué de la Commission Européenne a qualifié les taxes américaines d’« injustifiées, perturbatrices du commerce transatlantique et préjudiciables aux entreprises et aux consommateurs ».
La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que la réponse aux mesures américaines avait été « calibrée avec soin » et que les contre-mesures européennes seraient mises en place en deux temps : un début d’submission au 1er avril et une entrée en vigueur totale le 13 avril. Elle a ajouté que les vingt-Sept restaient « ouverts à la négociation ».
Les mesures américaines ne touchent pas seulement les produits européens, mais l’ensemble des importations d’aluminium et d’acier aux États-Unis, en particulier depuis le Canada et le mexique.
Le président américain s’est également exprimé sur le conflit commercial avec le Canada. Il a rappelé que l’Ontario avait renoncé à surtaxer les exportations d’électricité vers les États-Unis, ce qui avait conduit Washington à retirer sa menace d’augmenter à 50 % les droits de douane sur les importations d’acier et d’aluminium canadiens.
Guerre commerciale entre les États-Unis et l’Union Européenne : Un bras de fer transatlantique
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La tension commerciale entre les États-Unis et l’Union européenne est montée d’un cran suite à l’imposition de taxes américaines sur l’acier et l’aluminium importés. Le président américain a accusé l’UE d’être “très dure” envers son pays et a promis des mesures de rétorsion. Cette escalade protectionniste soulève des inquiétudes quant à l’avenir des échanges commerciaux transatlantiques.
Les faits marquants :
Taxes américaines: Les États-unis ont imposé des taxes de 25% sur l’acier et l’aluminium importés, affectant l’UE, le Canada et le Mexique.
Riposte européenne: L’UE a qualifié ces taxes d'”injustifiées” et a annoncé des mesures compensatoires de 26 milliards d’euros sur des produits américains. Ces mesures ont été mises en place en deux temps : une première submission le 1er avril et une entrée en vigueur totale le 13 avril.
Réciprocité américaine: Le président américain a défendu une politique de réciprocité, affirmant que les États-Unis “factureront” ce qu’on leur facture. Il a laissé entendre que des mesures allant au-delà de la simple réciprocité pourraient être envisagées.
Enjeux économiques: Les échanges commerciaux entre l’UE et les États-Unis restent importants, représentant 1 540 milliards d’euros en 2023.
Tableau récapitulatif :
| Acteur | Action | Justification | Montant |
|————–|———————————————|————————————————-|—————————————|
| États-Unis | Taxes de 25% sur acier et aluminium importés | Protection de l’industrie américaine | Non précisé |
| Union Européenne | mesures compensatoires sur produits US | Taxes américaines jugées injustifiées et préjudiciables | 26 milliards d’euros |
FAQ : Guerre Commerciale UE-USA
Q: Quelles sont les causes de cette guerre commerciale ?
R: L’imposition de taxes américaines sur l’acier et l’aluminium importés,perçues comme injustes par l’UE.
Q: quelle est la réaction de l’UE aux taxes américaines ?
R: L’UE a mis en place des mesures compensatoires de 26 milliards d’euros sur certains produits américains.
Q: Quelle est la position du président américain ?
R: Il défend une politique de réciprocité et laisse entrevoir des mesures plus dures.
Q: Quel est l’impact économique de ce conflit ?
R: Le conflit menace les importants échanges commerciaux entre les États-Unis et l’UE (1540 milliards d’euros en 2023).
Q: Y a-t-il des négociations en cours ?
R: L’UE s’est déclarée ouverte à la négociation.