Il mettra également fin à la location de terres et d’eaux fédérales à des « parcs éoliens massifs qui dégradent notre paysage national ».
Le chef du climat de l’ONU, Simon Stiell, a déclaré que l’Amérique risquait de passer à côté d’un boom mondial des énergies propres qui a coûté 2 000 milliards de dollars l’année dernière.
“L’adopter signifiera des profits massifs, des millions d’emplois dans le secteur manufacturier et un air pur”, a-t-il déclaré dans un communiqué.
“L’ignorer ne fait qu’envoyer toute cette immense richesse vers les économies concurrentes, tandis que les catastrophes climatiques comme les sécheresses, les incendies de forêt et les super tempêtes ne cessent de s’aggraver, détruisant les propriétés et les entreprises, affectant la production alimentaire à l’échelle nationale et entraînant une inflation des prix à l’échelle de l’économie.”
Sur le plan international, le retrait américain a également constitué une force unificatrice pour les pays.
Mais cette fois-ci, le retrait pourrait être bien plus préjudiciable à l’effort mondial visant à limiter les émissions, dans la mesure où le changement climatique a relégué au bas de la liste des priorités des gouvernements.
D’autres pays, comme l’Argentine, pourraient suivre les traces des États-Unis.
Les pays en développement sont également furieux après la COP29 en Azerbaïdjan, alors que les pays riches ont eu du mal à améliorer leur soutien financier.
“La porte reste ouverte à l’accord de Paris et nous saluons l’engagement constructif de tous les pays”, a déclaré Simon Stiell de l’ONU.