Trump s’intéresse à deux points du plan de victoire en Ukraine. Celles-ci sont liées à l’accès aux ressources naturelles ukrainiennes et au remplacement après-guerre des troupes américaines en Europe par des troupes ukrainiennes.

Selon la source citée, les alliés de l’Ukraine en Europe et aux États-Unis, y compris des responsables républicains, ont offert des conseils sur la manière de formuler des propositions liées à la future coopération avec Kiev, excluant la possibilité que les États-Unis mettent fin à leur aide à l’Ukraine. Ces propositions surviennent alors que les responsables européens et ukrainiens craignent que Donald Trump ne conclue un accord de paix avec la Russie qui affecterait les intérêts de l’Ukraine.

Deux des idées présentées par Zelensky à Trump et trouvées dans le plan font référence au remplacement des troupes américaines déployées en Europe par des troupes ukrainiennes après la fin de la guerre. L’autre point suggère l’accès des États occidentaux aux ressources naturelles critiques de l’Ukraine. La source du FT affirme que Trump a manifesté son intérêt pour ces deux points du plan.

Dans le même temps, indépendamment de ce plan, les chefs d’entreprise ukrainiens négocient avec le gouvernement ukrainien la possibilité d’offrir à l’administration Trump des opportunités d’investissement en Ukraine. Fondamentalement, écrit le FT, cela permettrait aux États-Unis de choisir avec qui faire des affaires en Ukraine ou non. Certaines sources affirment que cela exclurait la possibilité que Pékin soit impliqué dans les affaires en Ukraine. Étant donné que les industries ukrainiennes dépendent des technologies chinoises et de divers matériaux en provenance de Chine, elles pourraient être échangées contre des alternatives américaines.

L’Ukraine et ses alliés craignent que le président russe Vladimir Poutine, enhardi par les avantages du champ de bataille, puisse imposer des conditions dures à une éventuelle table de négociation et forcer les États-Unis et l’Ukraine à accepter un accord qui ne profiterait qu’à Moscou. Les États européens craignent également d’être exclus d’éventuelles négociations russo-américaines sur l’Ukraine.