Le président russe Vladimir Poutine a admis que le journaliste américain Tucker Carlson l’avait surpris lors de son entretien la semaine dernière.
Carlson a été critiqué pour ne pas avoir posé de questions sur certains sujets et pour avoir été très doux dans ses questions.
“Je pense que votre Carlson – je dis votre, parce qu’il fait partie de votre profession – est une personne dangereuse”, a déclaré Poutine à un journaliste russe lors du forum Future Technologies à Moscou.
«Je pensais qu’il allait être agressif et me poser des questions pointues. Je n’étais pas seulement prêt, je le voulais pour pouvoir donner des réponses tout aussi précises”, a expliqué Poutine. – “Mais il a choisi une autre tactique.”
Carlson a patiemment suivi la longue digression historique de Poutine. “Cela ne m’a pas donné de raison de faire ce à quoi je m’étais préparé”, a déclaré Poutine. – “Honnêtement, je n’ai pas retiré toute la satisfaction de cette interview.”
Commentant les réactions à l’entretien en Occident, Poutine a déclaré qu’il était bon que les dirigeants de ce pays regardent et écoutent ce qu’il avait à dire, mais qu’il était dommage qu’ils ressentent le besoin de déformer ses propos.
A la question de savoir si Carlson pourrait faire l’objet de représailles en Occident, le président russe a rappelé que le créateur de WikiLeaks, Julian Assange, était “toujours assis” dans une prison britannique.
Alors que les États-Unis ont tenté d’accuser Assange de divulguer des secrets d’État, ce qui est plus difficile à attribuer à Carlson, « tout est possible aux États-Unis d’aujourd’hui », a déclaré Poutine. Même si ce type de persécution serait certainement une mauvaise chose pour Carlson lui-même, ce serait une bonne chose pour le monde car elle révélerait le vrai visage de la « dictature libérale-démocrate » incarnée par la classe dirigeante américaine, a déclaré le président russe.
2024-02-16 14:56:40
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