Dans un communiqué, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel Ouédraogo, a exprimé la préoccupation du gouvernement face aux informations signalant que des hommes armés habillés en tenue des forces armées burkinabè ont tué “des dizaines de personnes” à Karma dans des circonstances non encore élucidées. Il a fermement condamné ces actes ignobles et barbares, suivant de près l’enquête ouverte par le procureur du tribunal de grande instance de Ouahigouya en vue d’élucider les faits et interpeller toutes les personnes impliquées. Le gouvernement espère vivement que la lumière sera faite dans cette affaire qui révolte la conscience individuelle et collective de toutes les femmes et de tous les hommes épris de paix, de justice et de liberté. Selon un procureur de la région, l’attaque a fait une soixantaine de morts, mais selon des représentants des rescapés et des habitants de Karma, ils seraient plus d’une centaine. Le gouvernement a rappelé son attachement à la défense des droits humains et singulièrement à la protection de la vie humaine et a assuré que les autorités de la transition feront absolument tout ce qui relève de leurs prérogatives pour la manifestation totale de la vérité dans ce drame. Depuis 2015, le Burkina Faso est pris dans une spirale de violences djihadistes qui s’est étendue au-delà de leurs frontières et qui a fait depuis sept ans plus de 10 000 morts – civils et militaires – selon des ONG, et quelque deux millions de déplacés. Le président de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, a signé un décret de mobilisation générale d’une durée d’un an.
Causes des rhumatismes | Gesundheit-Aktuell.de
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