Tui c’est mieux, mais pas encore bon

Les offres numériques ont apporté beaucoup de nouvelles affaires. Au prix d’énormes efforts et apparemment de nombreux problèmes de démarrage, l’entreprise modernise son informatique vieillissante, que les utilisateurs qualifient de peu conviviale. D’une part, Ebel souhaite proposer une gamme d’offres plus large : au lieu de vendre des forfaits de voyage fixes à partir de son propre inventaire, Tui souhaite organiser davantage de vols, de nuitées ou de forfaits d’expérience auprès d’autres prestataires. C’est nettement plus rentable. Car là où le groupe doit sécuriser les composants de ses propres packages avec des paiements garantis parfois élevés, il perçoit sans trop d’efforts une commission décente pouvant atteindre 15 pour cent sur les ventes.

A lire aussi : Désolé Tui, mais tu ne seras jamais le nouveau Booking.com !

À cette fin, l’informatique devrait être le moteur du troisième domaine d’expansion d’Ebel : l’internationalisation. Jusqu’à présent, le groupe vivait principalement de clients allemands ou britanniques amenés en Méditerranée ou dans les Caraïbes. De nouveaux marchés vont désormais suivre, comme l’Europe de l’Est et l’Amérique latine, que le groupe peut atteindre plus facilement grâce à ses plateformes numériques que par le biais des agences de voyages traditionnelles. Cela promet des rendements élevés, car des clients en ligne supplémentaires n’entraînent pratiquement aucun coût supplémentaire.