Turcs à l’étranger : la démocratie ne doit pas caresser ses ennemis

De choix en Turquie n’était pas entre tel ou tel candidat. C’était un référendum avec les options suivantes : retour à la démocratie et à l’État de droit – ou dérive vers une dictature kleptocratique teintée de national-islamiste. Le résultat est connu.

Six ans plus tôt, au printemps 2017, la Turquie a connu le référendum qui a élevé l’autocratie d’Erdogan au statut constitutionnel. Même alors, Erdogan faisait campagne notamment en attisant le ressentiment anti-occidental. Ma personne a également joué un rôle là-dedans : j’ai été arrêté pour faire campagne avec les réactions de l’Allemagne.