Turkey still hopes for an extension of the cereal agreement with Ukraine.

Turkey still hopes for an extension of the cereal agreement with Ukraine.

“FACTEUR DE RISQUE”

L’ONU affirme depuis lundi qu’elle fait tout ce qui est en son pouvoir pour sauver l’accord, qui a contribué à maîtriser l’explosion des prix des denrées alimentaires depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Vendredi, le chef humanitaire de l’ONU, Martin Griffiths, a répété ce message.

“Nous continuons à collaborer étroitement avec toutes les parties”, a-t-il déclaré.

Dans le même temps, ils « n’épargnent aucun effort » pour résoudre les problèmes soulevés par la Russie au sujet de son accord.

Plus de 29,1 millions de tonnes de céréales ont quitté les ports ukrainiens depuis la signature de l’accord initial en juillet dernier, tandis que seule une fraction des 260 000 tonnes d’engrais russes stockées dans les ports européens a été libérée.

Entre-temps, les prix du blé et du maïs ont retrouvé leurs niveaux d’avant-guerre, même si les oléagineux comme le colza et le tournesol sont beaucoup plus bas.

“Pour le moment, le marché parie sur le fait qu’il obtiendra une prolongation de 120 jours”, a déclaré à l’AFP Edouard de Saint-Denis, négociant en céréales chez Plantureux.

“Si tel est le cas, les 60 jours proposés par Moscou seront utilisés pour poursuivre les négociations pour une prolongation plus longue.”

Mais Michael Zuzolo, président de Global Commodity Analytics and Consulting, a déclaré que 60 jours n’étaient “pas suffisants pour affréter un navire et assurer sa cargaison”.

Et si l’échéance passe sans accord clair sur une prolongation, “ce sera un facteur de risque”, a déclaré Sébastien Poncelet, analyste chez Agritel, spécialiste des marchés agricoles.

“Les marchés en tiendront compte”, a-t-il déclaré.

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