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Txarly Usher et les Échantillons “Protocole Anti-tout” (2025)

by Nouvelles

Il est possible qu’en observant de loin la scène musicale éclose autour d’un lieu et d’une époque précis, ce soient les grandes avenues fréquentées qui se distinguent le plus nettement. Cependant, en zoomant sur cet écosystème, on découvre une morphologie faite de multiples couleurs et formes, à l’image de la surface lunaire, où les zones d’ombre sont tout aussi importantes.

Ce groupe présente son troisième album, une œuvre issue des entrailles du afterpunk classique, ou postpunk pour une appellation plus moderne. Cette fois, le projet est conçu depuis les profondeurs, établissant des liens plus directs avec le premier album qu’avec le précédent, auquel quelques particules lumineuses avaient réussi à accéder. Un donjon scellé, protégé de l’intrusion extérieure, a trouvé sa localisation dans les studios Slippery, sous la direction de Mario Gutiérrez Antuñano, accompagnateur de cette traversée sinistre mais d’une valeur musicale indéniable. Cette fois, le groupe choisit d’entonner sa descente aux enfers quotidiens non pas par une plongée fracassante, mais en s’évanouissant peu à peu, augmentant ainsi la perception d’inquiétude.

Le noir, malgré sa réputation de teinte inerte, est la combinaison exacte des couleurs primaires. De même, le répertoire de l’album, malgré son aspect sombre, recèle des tonalités variées. Ces nuances s’estompent lorsqu’il s’agit d’une poésie de romantisme nécrologique et de chronique sociale existentialiste. Des vers qui dissimulent un jeu de miroirs confrontant l’hypocrisie bien-pensante, celle-là même que la monstruosité des « Chants de Maldoror » avait déjà mise à mal. Ces ascendants littéraires rejoignent une attitude punk ancrée dès le titre de l’album, rappelant Eskorbuto, qui, s’ils portaient une étiquette gothique et pensaient que le manque d’amusement était dû à la présence excessive de la police, pourraient parfaitement signer « Aquí no puedes vivir ». Ce morceau fait suite à une ouverture d’album qui, fidèle à son titre, laisse un bruit de sirènes annoncer une zone de guerre permanente, avec un mantra répété par le chanteur : « No me caes bien », jugement sommaire de la réalité apocalyptique.

Un bastion de compositions fougueuses, puisant leur inspiration dans la crudité de Killing joke ou l’élégance de The Fall, s’exprime dans « Quemar este instante » avec une batterie imposante qui guide un « carpe diem » nihiliste. Ce concept plane sur une génération vouée au mensonge institutionnel et au découragement imposé par la vente d’illusions inaccessibles, à travers la rage du morceau éponyme, point de rencontre pour ceux qui ont fait de l’opposition à la complaisance un leitmotiv. Des images de ciels nuageux et de villes en ruine trouvent leur incarnation dans « Sñ. terror », un glossaire de personnages sinistres, de Vincent price à Norman Bates, hommage à ceux qui peuplent nos cauchemars.

L’album trouve naturellement des espaces où la vigueur électrique cède la place aux synthétiseurs et aux ambiances enveloppantes, accompagnée d’un registre plus intimiste. Ces deux facettes musicales se rejoignent dans « Mi desorden

Analyze du Troisième Album d’un Groupe Post-Punk

Ce troisième album marque un retour aux sources pour le groupe, s’éloignant de son précédent opus pour renouer avec l’énergie brute de son premier travail. Classé dans le registre du post-punk, voire de l’afterpunk, cet album enregistré aux studios Slippery sous la direction de Mario Gutiérrez Antuñano, se présente comme une œuvre sombre et intense. Plutôt que de frapper le public de plein fouet, l’album explore une descente lente et progressive dans les ténèbres, créant une atmosphère d’inquiétude constante.

Un Noir Multicolore

Malgré son apparente uniformité, l’album se caractérise par une grande diversité musicale. Si le thème principal est sombre, oscillant entre romantisme nécrologique et chronique sociale existentialiste, des nuances apparaissent à travers les paroles, qui fonctionnent comme un jeu de miroirs dénonçant l’hypocrisie ambiante. Cette critique sociale acerbe, rappelant l’esprit punk d’Eskorbuto et l’œuvre de Maldoror, est palpable dès le titre de l’album, et se manifeste notamment dans le titre “Aquí no puedes vivir”. L’ouverture de l’album, avec son bruit de sirènes et le mantra “No me caes bien”, établit d’emblée une ambiance apocalyptique.

Influences et Styles Musicaux

Les compositions, influencées par la puissance brute de killing Joke et l’élégance de The Fall, alternent des moments de fougue électrique avec des passages plus intimes, où les synthétiseurs créent des atmosphères enveloppantes. Le titre “Quemar este instante” illustre parfaitement cette énergie avec sa batterie imposante et son message nihiliste “carpe diem”. L’album exprime la rage d’une génération confrontée au mensonge institutionnel et au découragement, incarnée dans le morceau éponyme. “Sñ. terror”, quant à lui, évoque un univers cauchemardesque à travers ses personnages sinistres, hommage à des figures comme Vincent Price et Norman Bates.

Tableau récapitulatif:

| Titre | Style musical | Thème principal | Influences |

|—————–|———————-|———————————|——————————————-|

| Aquí no puedes vivir | Punk, critique sociale | Réalité apocalyptique, hypocrisie | Eskorbuto, maldoror |

| Quemar este instante | Post-punk énergique | Carpe diem nihiliste | Killing Joke, The Fall |

| Titre de l’album | Post-punk sombre | Rage, découragement, mensonge | – |

| Sñ. terror | Post-punk atmosphérique | Cauchemar, personnages sinistres | Vincent Price, Norman Bates |

| Mi desorden | post-punk intimiste | (Informations manquantes) | (Informations manquantes) |

(Note: Certaines informations sont manquantes dans le texte fourni.)

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