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Uber Cabify Valence | Le TSJCV annule une partie des restrictions de la Mairie de Valence au VTC

Uber Cabify Valence |  Le TSJCV annule une partie des restrictions de la Mairie de Valence au VTC

Le Tribunal supérieur de justice de la Communauté valencienne (TSJCV) a annulé plusieurs sections de l’ordonnance sur la mobilité de la mairie de Valence qui imposaient des restrictions à l’activité des véhicules de tourisme avec chauffeur (VTC). La condamnation rouvrira comme on pouvait s’y attendre un nouveau chapitre du contentieux entre les sociétés de VTC et le secteur des taxis, qui ont manifesté jeudi dernier dans la ville pour dénoncer le « manque de contrôle qui permet aux véhicules de tourisme avec chauffeur de fournir des services urbains sans autorisation ».

La Chambre contentieuse-administrative du TSJCV annule l’obligation selon laquelle les véhicules VTC -services tels que Uber ou Cabify- doivent être contractés au moins une heure avant la prestation du service, l’interdiction de stationner dans les aéroports, centres commerciaux et autres lieux de grande la concentration et la génération de la demande de services de transport et l’interdiction d’attirer des clients grâce à la géolocalisation.

La Chambre Contentieuse-Administrative du TSJCV (Quatrième Section) examine ainsi deux recours contre l’ordonnance municipale de la Mairie de Valence présentés par certaines entreprises du secteur et la Commission Nationale des Marchés et de la Concurrence et a annulé divers paragraphes de l’article 53 bis du l’ordonnance sur la mobilité.

Les magistrats appliquent leur propre jurisprudence dans les deux résolutions -elle a déjà été jugée dans les mêmes termes en ce qui concerne une ordonnance municipale d’Elche- que celle établie à cet égard en février 2023 par la Cour suprême.

Le TSJCV souligne dans la lettre que les administrations peuvent imposer des obligations aux opérateurs économiques qui affectent le libre exercice de l’activité économique sans que cela viole la Constitution ou les réglementations communautaires sur la libre concurrence et l’unité du marché. Elle précise toutefois qu’« elles doivent répondre à certaines exigences telles que le devoir de répondre à un objectif considéré comme constitutionnellement légitime et être étayées par l’une des raisons d’intérêt général et être adéquates et nécessaires à cette fin. En tout état de cause, le principe de proportionnalité doit être respecté.

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arguments

Concernant l’obligation de contracter une heure à l’avance, la résolution rappelle la jurisprudence antérieure en la matière dans laquelle il est soutenu qu’elle constitue « une limitation très notable à l’exercice de cette activité commerciale, susceptible de décourager l’utilisateur d’utiliser ce service ».

En ce qui concerne l’interdiction de stationner sur la voie publique lorsqu’un service n’est pas fourni, la mesure serait justifiée pour éviter les embouteillages et la pollution de l’environnement. “Cependant, l’atteinte de tels objectifs étant incertaine sans preuve à cet égard, le droit des consommateurs doit prévaloir, car les délais d’attente des clients VTC augmentent par rapport aux chauffeurs de taxi qui sont autorisés à circuler sans passagers pour attirer les clients, quel que soit le risque de contamination et densification du trafic dans ce cas ».

Concernant l’interdiction de stationner à proximité des aéroports ou des centres commerciaux, l’arrêt fait valoir qu’« elle va non seulement au-delà de ce qui est prévu à l’art. 5.2 du décret-loi 4/2019, du 29 mars, qui fait référence à l’interdiction de se garer dans de tels lieux mais sans l’étendre de manière aussi disproportionnée jusqu’à 300 mètres, rendant impossible d’attirer des clients dans de tels lieux publics, mais à la place Il entraîne également une restriction importante de l’espace de stationnement gratuit ou la difficulté d’identifier les zones ou les emplacements où le stationnement est possible, ce qui est contraire à l’intérêt général visé par la condition contestée ».

Le conseil municipal lance un recours

Après avoir entendu la sentence, le conseiller pour la mobilité, Giuseppe Grezzi, a confirmé que la mairie de Valence déposerait un recours. « La sentence nous a causé beaucoup de perplexité et, évidemment, nous ne partageons pas ses arguments. Vous ne pouvez pas assimiler deux types de services -VTC et taxi- qui sont très différents. D’une part, le taxi est un service public régi par une réglementation spécifique, avec tous les droits et obligations d’un service de cette nature, tandis que la location de voiture avec chauffeur, le VTC, est un service de transport complémentaire qui vise à fonctionner en un régime déréglementé, constituant une concurrence déloyale au taxi et pour cette raison, il a besoin d’une réglementation spécifique telle que celle que nous avons incarnée dans l’ordonnance sur la mobilité de Valence ».

Le conseil municipal attribue le contrat de gestion du trafic sur 5 ans pour 39,2 millions

Le Conseil du gouvernement local prévoit d’attribuer ce jeudi saint à la société Electronic Trafic SA (ETRA) le contrat de gestion du trafic dans la ville de Valence pour les cinq prochaines années. Il le fait moins de deux mois avant les élections. Le montant du contrat dépasse légèrement les 39 millions d’euros et a pour objet la gestion du trafic et de la mobilité selon des critères de sécurité routière et de mobilité durable. Le contrat comprend également l’entretien et le nettoyage de l’ensemble du système de feux de circulation ainsi que le remplacement de toutes les ampoules des feux de circulation halogènes par des ampoules à technologie LED, qui permettent un meilleur éclairage avec une plus grande économie d’énergie.

Le contrat prévoit que cette intervention soit effectuée sur 4 179 feux de circulation, ce qui signifie le remplacement de 9 791 ampoules. Une autre partie du contrat est allouée au renouvellement des spots LED installés avant 2017, afin qu’ils puissent être remplacés avant la fin de leur durée de vie. Dans cette situation, il y a 13 452 feux de circulation. Concernant l’entretien, le contrat comprend le nettoyage et la peinture de tous les éléments métalliques de l’installation, tels que crosses et colonnes. Le montant total du contrat s’élève à un peu plus de 39 millions d’euros et sa durée est de cinq ans. La réduction offerte par l’entreprise gagnante Electronic Trafic SL est de 21,9%, donc une réduction de ce montant est obtenue sur le coût de tous les éléments qui sont installés.

De cette manière, il sera possible d’installer plus d’équipements à la fois pour économiser l’énergie et pour améliorer l’accessibilité ou d’un autre type pour un montant de 8 597 519 euros sur l’ensemble du contrat. Outre les facteurs économiques, le prix a pris en compte des actions visant l’efficacité énergétique, l’amélioration de l’accessibilité, des actions de formation et la mise en œuvre du Plan d’Action Sécurité Routière. Des critères liés à la solvabilité technique tels que la disponibilité de systèmes avancés de gestion de la mobilité ont également été évalués.

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