Le géant du covoiturage Uber a repris ses services en Tanzanie, a-t-il annoncé mercredi, réglant un différend tarifaire avec le gouvernement.
Uber a suspendu ses services dans ce pays d’Afrique de l’Est en avril dernier après que le gouvernement a introduit une législation plafonnant la commission maximale des chauffeurs à 15% contre 33% auparavant.
Uber a déclaré que les nouvelles réglementations rendaient difficile la poursuite de ses activités tandis que le gouvernement les défendait comme maintenant la concurrence et garantissant des taxis abordables.
Après des mois de négociations, le régulateur tanzanien des transports a autorisé le mois dernier les sociétés de covoiturage à facturer jusqu’à 25% de commission et des frais de réservation de 3,5%.
“Nous sommes ravis de démarrer l’année sur une note aussi positive en réintégrant le marché tanzanien”, a déclaré Uber dans un communiqué.
“Notre priorité est de fournir une plate-forme où les conducteurs peuvent réaliser des revenus substantiels tout en offrant des options pratiques et fiables aux conducteurs en Tanzanie.”
La société basée à San Francisco, fondée en 2009, est arrivée en Tanzanie en 2016, capitalisant sur le faible taux de possession de voitures personnelles dans le pays et le manque de transports en commun efficaces.
