Ukraine, pourquoi la Russie a-t-elle intensifié ses bombardements sur Kiev ? – Corriere.it

Ukraine, pourquoi la Russie a-t-elle intensifié ses bombardements sur Kiev ? – Corriere.it

2023-05-18 17:34:22

La pointe militaire 458 | La capitale ukrainienne n’a été bombardée pour la neuvième fois qu’en mai. En Russie, un groupe d’universitaires russes a publié une lettre ouverte en faveur de trois scientifiques faisant l’objet d’une enquête pour avoir prétendument diffusé des informations confidentielles sur les Kinzhal

Le dernier raid russe sur l’Ukraine allie tactique et stratégie bien définie dès les premiers jours du conflit.

6 Kinzhal à la pointe de la technologie ont été lancés, 21 KH 101/KH 555, 2 Iskander, 2 drones kamikaze Shahed iraniens, 2 drones de reconnaissance. Nous ne savons pas s’ils ont ajouté des bombes leurres. Des bombardiers ont été employés qui ont traversé très loin, au-dessus de la mer Caspienne et du territoire russe. Les Ukrainiens ont affirmé avoir intercepté 29 pièces sur 30 et attribuer des dommages aux fragments tombés. Comme toujours, ce sont des bulletins invérifiables, même si pour certains experts la capacité à abattre les vecteurs est passée de 10% à l’hiver 2022 à 70-80%. Grâce aux systèmes obtenus de l’Occident et à la formation progressive des unités appelées à la mission. Ravitaillements, ajustements pragmatiques, intelligence y auraient contribué.

Moscou, cependant, n’a pas renoncé. Il a continué à marteler en cinq lignes.

1. Démolition d’infrastructures économiques, civiles, militaires. Frappe contre les dépôts de matériel de guerre.

2. Punition collective.

3. Pression pour que les défenseurs utilisent autant de moyens anti-missiles que possible en supposant que Kiev n’en a pas en abondance.

4. Poussant l’adversaire à partager le bouclier entre deux priorités, la protection des zones urbaines et celle des départements au front.

5. Une longue guerre d’usure dans le ciel avec des conséquences plus larges.

Avec quels résultats ?

Les destructions ont été lourdes, les factures augmentent chaque jour, la reconstruction demandera des ressources infinies. Cependant, toujours de l’avis des analystes, L’Ukraine a réussi à encaisser les coups, la vie continue malgré mille difficultés, l’aide étrangère continue d’arriver par des voies différentes. Selon les observateurs, les envahisseurs se sont également appuyés sur des armes à longue portée pour compenser un manque de supériorité aérienne. Ne voulant pas risquer les avions d’une armée de l’air inefficace, ils ont préféré laisser de la place aux croiseurs, qui peuvent être lancés à distance de sécurité. Et ils ont puisé dans un arsenal adéquat, quelle que soit la qualité des moyens. À plusieurs reprises, ils ont utilisé des antiaériens S300 contre des cibles au sol et des missiles sans ogives explosives pour tirer. Puis le baptême du Kinzhal, très maniable, hypersonique et sur le papier avec de belles performances. Ce n’est pas un appareil magique – ils n’existent pas – mais c’est plus difficile d’arrêter avec les Iskander, comme les Ukrainiens l’ont avoué lorsqu’ils ont demandé du matériel de l’OTAN à la hauteur de la menace.

Le tableau allait changer avec l’arrivée des Patriots, même pas infaillibles, pour un instrument supplémentaire. Sur le plan de la guerre mais aussi de la propagande. Voici l’annonce de l’interception des hypersoniques et la réponse de Moscou avec la frappe impliquant le chasseur, c’est-à-dire le Patriot. Les deux capitales étant promptes à minimiser les revers ou à nier les répercussions graves, en particulier lorsque des technologies importantes se déplacent. Les distinctions sur les dégâts signalés par une batterie Patriot sont significatives: il y en a eu, mais ils n’ont pas compromis sa fonctionnalité.

Le défi étendu au domaine de la sécurité générale et de l’espionnage. Un groupe d’universitaires russes a publié une lettre ouverte en faveur de trois scientifiques qui sont sous enquête depuis plusieurs mois avec l’accusation d’avoir diffusé des informations confidentielles sur les Kinzhal, fierté personnelle de Vladimir Poutine. Valery Zvegintsev, Anatoly Maslov et Alexander Shiplyuk ont ​​​​travaillé au centre de l’Académie des sciences de Novossibirsk, en Sibérie. Les services les ont enquêtés, puis les ont confiés à la justice. Ils risquent des peines allant jusqu’à 20 ans. Maslov – selon des rumeurs – aurait transmis des données sur le missile hypersonique aux Chinois tandis que Zvegintsev a écrit un article avec des nouvelles jugées sensibles dans un journal iranien. Un autre scientifique, fini sur la liste noire, est plutôt décédé d’une maladie grave.

L’histoire, dont les détails judiciaires sont dissimulés, reflète les ordres péremptoires du Kremlin, récemment relancés, sur la nécessité d’arrêter les traîtres et les saboteurs, pour traquer les taupes au service de l’ennemi. A Kiev, en revanche, un poursuites judiciaires contre six blogueurs coupables d’avoir diffusé des vidéos des attentats et la riposte anti-aérienne, images relancées par les Russes. On craint constamment que les films soient conçus pour rendre la prise de vue plus précise.

18 mai 2023 (changement 18 mai 2023 | 16h33)



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