Ultimate Tennis Showdown UTS à Francfort : Dominic Thiem en tournée d’adieu

Fremdenführer für Frankfurt gesucht? Dominic Thiem bietet sich an. Anders als die allermeisten Tennisprofis, die die Stadt immer nur von oben sehen, bei Anflug oder Abflug, weiß der Niederösterreicher auch am Boden ziemlich genau, wo es langgeht. Sein bester Freund wohnt seit einigen Jahren in Frankfurt, und durch die Besuche habe er „die Stadt intensiver kennengelernt“, sagt Thiem. Was der Mann aus Wiener Neustadt bisher gesehen hat, findet er „sehr cool“. Einige Sehenswürdigkeiten kenne er jedoch noch nicht, vor allem das Fußballstadion im Stadtwald reize ihn sehr.

Obwohl Dominic Thiem sich in diesen Tagen in Frankfurt aufhält, wird es wieder nichts mit einem Besuch in der Arena. Zum einen spielt die Eintracht auswärts in Leverkusen, zum anderen hat der US-Open-Sieger von 2020 Anderes zu tun: Er wird die Ballsporthalle in Unterliederbach kennenlernen, wo er von Freitag an zum Ultimate Tennis Showdown (UTS) antritt; also bei jenem Schaukampf, der vor vier Jahren während der Coronapandemie erfunden wurde, um Profis trotz Turnierausfällen und Kontaktbeschränkungen ein wenig Wettbewerbsatmosphäre zu bieten. Seither tingelt die UTS-Gesellschaft in wechselnder Besetzung durch die Welt.

Für Thiem wird es das dritte Mal sein, dass er bei einem UTS-Turnier startet. Bei seiner ersten Teilnahme 2020 in Nizza waren die Spieler notgedrungen unter sich, beim zweiten Mal in Oslo durften sich Zuschauer an dem Spektakel, das sich in vielerlei Hinsicht vom üblichen Profizirkus unterscheidet, berauschen. „Die Spannung ist unglaublich“, sagt Thiem, „UTS bringt mehr und vor allem jüngere Zuschauer, weil es kürzer dauert und kurzweiliger ist.“

Ein Match geht nicht über Stunden, sondern ist in vier Viertel über jeweils acht Minuten aufgeteilt. Die Verschnaufpausen zwischen den Ballwechseln fallen kurz aus, und es können Bonuskarten eingesetzt werden, um mit einem Schlag mehrere Punkte zu gewinnen.

Die Unterhaltung des Publikums spiele eine größere Rolle als auf der ATP-Tour, sagt Thiem: „Aber wenn es losgeht, will jeder gewinnen. Da entsteht ein richtiges Konkurrenzdenken.“ Spielern wie ihm komme entgegen, dass es nur einen Aufschlag gebe statt wie üblich zwei: „Dann müssen wir nicht die ganze Zeit die ersten Aufschläge mit 225, 230 Kilometer pro Stunde retournieren.“

Thiem ouvrira le tournoi spectacle, vendredi à 17h il affrontera l’Australien Thanasis Kokkinakis. Dans son groupe, l’Autrichien affrontera également le Français Ugo Humbert et le Canadien Denis Shapovalov. Dans le groupe B, le Warsteiner Jan-Lennard Struff, le Français Gael Monfils, l’Américain Ben Shelton et l’Italien Lorenzo Musetti assurent le divertissement.

Pour Dominic Thiem, ce n’est pas seulement le format qui est spécial, mais aussi la participation à Francfort. Ce sera sa dernière en tant que professionnel du tennis dans le pays « qui me tient beaucoup à cœur ». Après dix ans en tant que joueur de Bundesliga au TK Grün-Weiss Mannheim, après avoir participé occasionnellement à des tournois allemands, Thiem fait ses adieux à l’âge de 31 ans. Bien trop tôt, comme le prétendent certains de ses compatriotes, par exemple Thomas Muster, le seul autre vainqueur autrichien d’un tournoi du Grand Chelem.

Mais après une blessure compliquée au poignet et une longue pause, Thiem n’a jamais retrouvé sa forme antérieure. Son retour sur le circuit s’est plus mal passé que bien : deux années frustrantes plus tard, l’ancien numéro trois mondial n’est classé que 275e cette saison, il ne compte que dix matches dans le tableau principal d’un tournoi ATP – et seulement deux victoires.

Lors de son tournoi à domicile la semaine prochaine à Vienne, l’Autrichien dira enfin « Bonjour ». Lors de la fête d’adieu, on se souviendra certainement de ses 17 titres sur le circuit ATP, en particulier du plus important : il y a quatre ans à New York, lorsque Thiem était mené 0-2 sets contre l’Allemand Alexander Zverev en finale de l’US Open et n’était qu’à deux rallyes de la défaite.

Comme on le sait, l’Autrichien a pris le dessus et a écrit l’histoire du tennis devant des tribunes vides à cause de la pandémie. S’il pouvait tout recommencer, comme il l’a fait à l’âge de dix ans lorsqu’il a commencé à travailler « sérieusement » sur sa carrière de tennis, il tiendrait compte du conseil suivant : « Appréciez les mauvais moments et profitez pleinement des bons moments, car tout le parcours est instructif et « c’est une expérience incroyable ».

À Francfort, il pouvait facilement discuter des bonheurs et des malheurs de sa carrière professionnelle avec un ami tout aussi célèbre : le champion du monde de football 2014, Mario Götze. Les deux hommes se sont rencontrés il y a quelque temps à Dubaï, où ils préparaient la saison. “C’est un gars incroyablement bon, nous avons eu des conversations intéressantes et bonnes”, dit Thiem à propos du professionnel de l’Eintracht Götze : “Chaque fois que nous nous trouvons dans la même région, nous veillons à ce que nous nous rencontrions aussi après le plaisir de l’UTS.” et sa carrière professionnelle, cela vaudrait quand même le déplacement pour Dominic Thiem.