Un adieu à la propriété projetée

Il est très étrange de se trouver devant le site, le chemin qui passe devant les roses sauvages par la petite porte du jardin. Je n’arrive toujours pas à bien voir : le saule maintenant tombé, les restes de la balançoire des enfants. Le simple fait que je sois clairement en retard à ce rendez-vous montre à quel point j’ai peu d’envie de pénétrer dans cette zone, qui est toujours légalement mon propre jardin.

En traversant la propriété envahie par la végétation, marchant comme un héron, je nous vois toujours debout dans ce jardin. Le soleil brillait, la pelouse était tondue en douceur. Les roses trémières se pressaient derrière les clôtures des jardins comme des badauds derrière une barrière.