Un agent de sécurité coupable de gestes sexuels et de voies de fait : son dossier criminel s’alourdit

Un agent de sécurité coupable de gestes sexuels et de voies de fait : son dossier criminel s’alourdit

Le dossier criminel du jeune homme coupable de gestes sexuels alors qu’il était agent de sécurité au Musée de la civilisation, à Québec, s’est alourdi lundi lorsqu’il a reconnu s’être livré à des voies de fait contre un journaliste.

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Gabriel Chabot-Gagné, 24 ans, s’était rendu au palais de justice de Québec le 3 avril 2023 pour comparaître en lien avec les événements au musée.

Mécontent d’être filmé par le journaliste judiciaire de Radio-Canada, il s’était approché de ce dernier pour lui demander s’il y a un problème, pour ensuite donner un violent coup sur son téléphone et finalement le frapper à l’épaule.

Le journaliste, qui s’est dûment identifié, était autorisé à prendre des images dans le cadre de ses fonctions étant donné qu’il se trouvait dans une zone prévue à cet effet. Il n’a pas été blessé.

Interpellé par des constables spéciaux, l’accusé avait été dirigé vers un cubicule où il a renversé une table et endommagé un plexiglas.

Alors que sa présence était requise lundi matin, Chabot-Gagné, qui est en liberté pendant les procédures, a plutôt participé à l’audience par vidéoconférence. Des “problèmes de transport en commun” ont été évoqués pour expliquer son absence en personne.

Il a reconnu les faits et a plaidé coupable à des accusations de voies de fait et de méfait. Sa peine sera connue à une date ultérieure.

Attouchements

Rappelons que le Lévisien attend présentement sa sentence en lien avec son comportement répréhensible alors qu’il était agent de sécurité en octobre 2022 au Musée de la civilisation.

En novembre dernier, il a reconnu sa culpabilité sur deux chefs d’accusation de contacts sexuels et un d’agression sexuelle.

Selon la trame factuelle présentée en cour, il circulait autour des jeunes femmes et les effleurait volontairement alors qu’il était vêtu de son uniforme d’agent de sécurité.

Une des victimes a été touchée à quatre reprises au niveau des fesses “alors qu’il y avait suffisamment d’espace pour passer plus loin”.

On lui reproche également d’avoir touché les fesses d’une adolescente de 13 ans alors qu’elle se trouvait dans une salle de jeux vidéo.

“C’était plus intense chaque fois. Au début, c’était juste de toucher les fesses, mais après, c’était tout l’arrière du corps qu’il frôlait”, avait expliqué la représentante du ministère public.

Chabot-Gagné venait d’être embauché par le sous-traitant Garda quelques jours plus tôt et a rapidement été démis de ses fonctions après la réception de plaintes.

Les infractions retenues contre lui sont à l’égard de trois victimes, dont deux mineures, mais la Couronne a indiqué avoir des vidéos de surveillance incriminantes montrant huit autres présumées victimes potentiellement mineures et deux autres majeures.

Cette preuve pourrait être présentée au tribunal au moment des observations sur la peine, dont la date sera fixée le 4 avril.

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