un an de prison ferme pour une mère de famille à l’origine d’un incendie

un an de prison ferme pour une mère de famille à l’origine d’un incendie

La quinquagénaire soupçonnée d’avoir provoqué un incendie à Gajan près de Nîmes le 1er août 2022 a été reconnue coupable des faits reprochés. Elle a été écrouée à l’audience.

Elle va passer sa première nuit derrière les barreaux. Une femme âgée de 55 ans qui comparaissait ce vendredi 19 août devant le tribunal judiciaire de Nîmes pour “destruction par incendie”. Elle a été reconnue coupable d’avoir allumé un feu qui avait détruit 3000 m2 de broussailles à Gajan, un village à une quinzaine de kilomètres de Nîmes, dans la nuit du 1er août 2022. Aperçue à proximité, cette habitante de la commune avait été interpellée. Elle avait reconnu avoir mis le feu “avec un briquet” devant la maison de ses voisins. Le feu s’était rapidement propagé le long des habitations, jusque dans les jardins
de deux maisons dont les propriétaires, parents de jeunes enfants.

La quinquagénaire est mère célibataire de deux filles de 14 et 26 ans, et grand-mère d’un petit-fils de 10 ans avait un casier judiciaire vierge.  Elle était “accueillante à domicile” de personnes âgées ou dépendantes. Elle s’était confondue en excuses lors d’une précédente audience juste après les faits, expliquant qu’elle avait agi en état d’ébriété et suite à des querelles de voisinage. Elle s’est de nouveau excusée ce vendredi.

Je veux réparer ma bêtise”, j’ai honte de ce que j’ai fait. Ce n’était pas prémédité.

La prévenue, lors du procès

La quinquagénaire  a également été condamnée à verser plus de 17.000 euros aux parties civiles : trois de ses voisins, victimes de cet incendie et les pompiers du Service départemental d’Incendie et de Secours du Gard qui se félicitent de ce jugement dans un communiqué.

Le directeur départemental, le président et l’ensemble du conseil d’administration déplorent ce type d’agissements qui peuvent avoir des conséquences dramatiques : ils exposent les sapeurs-pompiers à des risques importants et mobilisent des moyens opérationnels dont l’engagement pourrait être « vital » ailleurs.

La mise en cause qui avait été placée sous contrôle judiciaire a été condamnée à une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 1 an avec sursis probatoire pendant 2 années. Un jugement “sèvère” selon Marie-Camille Chevenier, avocat des voisins de la prévenue. Des voisins  traumatisés qui avaient envisagé de déménager après l’incendie volontaire. Un jugement d’autant plus sévère qu’un  mandat de dépôt a été prononcé à l’audience. La quinquagénaire dispose de dix jours pour faire appel.

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