Un autre ajustement qui incombe aux retraités

2024-08-27 07:15:00

L’Institut national des services sociaux pour retraités et retraités, plus connu sous le nom de Pami, a lancé une profonde réforme de son système de couverture des médicaments, qui nuit en principe à la majorité de ses adhérents.

À compter de ce mois, environ 1 100 médicaments seront éventuellement couverts, car ils seront considérés comme étant en vente libre. Par conséquent, Pami les classe comme non essentiels pour le traitement à long terme des maladies et cesse de les couvrir à 100 %.

On parle par exemple de complexes de vitamines et de calcium, d’antibiotiques, de corticoïdes, d’analgésiques, d’anti-inflammatoires et d’antiparasitaires. Dans de nombreux cas, il s’agit de médicaments dont le chiffre d’affaires commercial est élevé. Jusqu’au mois dernier, ils étaient couverts à 100 %, mais désormais les affiliés devront payer un pourcentage important.

L’une des justifications avancées par Pami est que de nombreuses personnes « ont une pharmacie à domicile et prennent leurs médicaments de manière très irrégulière, ce qui n’est ni bon ni pratique pour leur santé ».

Le raisonnement est peut-être correct, mais pas son utilisation. Si une personne, quels que soient son âge et son état, prend des médicaments de manière irrégulière, cela altère le traitement et met donc sa santé en danger. Mais cela ne veut pas dire qu’il faut leur retirer les couvertures préexistantes pour l’achat de médicaments, mais plutôt leur faire comprendre qu’ils doivent respecter les instructions du médecin.

Une autre justification instaure une différenciation entre les pathologies pour privilégier celles qui deviennent prioritaires. Le fait est qu’en même temps que la réduction sur les produits susmentionnés a été réduite, le nouveau formulaire de Pami contient désormais des médicaments utilisés pour le traitement du cancer, du diabète et des maladies cardiovasculaires, par exemple, avec une couverture à 100 %.

Les retraités peuvent-ils comprendre et cautionner cette discrimination ? Les médicaments pour traiter le cancer sont généralement très chers, c’est vrai, mais convenons que la majorité des plus de cinq millions de membres de Pami peuvent avoir des besoins médicaux davantage liés à la structure osseuse ou aux protecteurs gastriques.

Quoi qu’il en soit, il est clair que l’organisation n’étend pas les avantages qu’elle offre aux retraités, mais les substitue plutôt les uns aux autres.

Enfin, les retraités qui ne peuvent acheter leurs médicaments pour des raisons financières doivent entamer une démarche auprès des cabinets Pami en présentant l’ordonnance et les antécédents médicaux justifiant le traitement, accompagnés de l’avis médical correspondant. Chaque cas particulier sera évalué et il sera décidé en temps utile si la prestation sera à nouveau accordée.

Le processus – bien qu’il semble raisonnable, en raison de certains abus détectés chez les membres qui achètent des médicaments pour leur famille et leurs amis – est lourd et long. Le membre doit d’abord aller voir son médecin, il doit remplir un formulaire et l’accompagner d’une copie de ses antécédents médicaux, puis le retraité doit présenter la documentation à Pami, ce qui prendra du temps pour évaluer son retour. Couverture à 100% et pour quelle durée.

Comme nous le savons, tout cela se produit au milieu d’une forte liquéfaction des retraites et d’une inflation qui ne s’atténue pas. Mois après mois, les médicaments augmentent et le pouvoir d’achat des retraités diminue. Le nouveau plan de Pami représente un nouvel ajustement pour les retraités déjà pauvres.



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