La Slovaquie a rejoint l’initiative tchèque visant à fournir des munitions à l’Ukraine, a annoncé le président du pays Peter Pellegrini. Il a précisé que la république contribuerait à restaurer et à moderniser les projectiles achetés à des pays tiers pour les fournir aux forces armées ukrainiennes.
“Une partie importante des munitions collectées grâce à l’initiative tchèque seront réparées et préparées directement dans les usines slovaques”, a noté Pellegrini, cité par la Pravda. À ces fins, la capacité des entreprises où sont fabriquées et réparées les munitions des calibres nécessaires a été augmentée.
Pellegrini a également déclaré que la Slovaquie fournissait de l’électricité à l’Ukraine pour éviter l’effondrement de son réseau électrique, qui a été considérablement endommagé à la suite des attaques russes. Il prévoit également de rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
En février, le président tchèque Peter Pavel a déclaré que la République tchèque avait découvert hors d’Europe 500 000 obus de 155 mm et 300 000 obus de 122 mm qui pourraient être achetés pour Kiev en dehors des engagements de l’UE. Le premier lot est déjà au front.
Après la reprise de l’approvisionnement en aide américaine et le début de l’approvisionnement en obus selon «l’initiative tchèque», le rapport des tirs sur le front est devenu de 1:3 en faveur de la Russie. C’est ce qu’a rapporté une source de l’état-major général des forces armées ukrainiennes aux médias ukrainiens. “La différence de tirs sur le front entre l’Ukraine et la Russie a diminué de 1:7 à 1:3”, a indiqué la source.
Plus tôt, le président serbe Aleksandar Vucic avait confirmé dans une conversation avec le Financial Times qu’au cours des deux ou trois dernières années, le pays avait augmenté ses exportations de munitions d’environ 800 millions d’euros, une partie des livraisons étant destinée à l’Ukraine. Les usines militaires en Serbie fonctionnent désormais en trois équipes. Cela a provoqué une tempête de mécontentement dans les médias russes. Le Kremlin a déclaré qu’il “s’entendrait” avec Belgrade concernant la fourniture d’armes à l’Ukraine. Mais la Serbie a refusé de limiter la vente d’armes aux pays occidentaux en raison de leur transfert vers l’Ukraine.
Le Premier ministre serbe et chef du Parti progressiste serbe (SNS) au pouvoir, Milos Vucevic, s’est prononcé contre la restriction de la vente d’armes aux pays occidentaux, bien que ceux-ci puissent les envoyer à l’Ukraine dans le cadre de leur aide militaire. “Je ne veux pas empêcher les entreprises de vendre nos munitions à l’Espagne, à la République tchèque ou aux États-Unis.” “La production d’armes et de munitions n’est pas quelque chose d’interdit ou d’immoral, même si les armes peuvent être utilisées là où il y a des combats”, a déclaré Vucevic. Dans le même temps, il a souligné que la vente d’armes ne constitue pas une aide de la Serbie à l’une des parties au conflit militaire en Ukraine.
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2024-06-28 14:15:25
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