Un avocat veut rechercher de nouvelles preuves ADN

Die mindestens 14 Bluttaten des „Monsters von Florenz“ aus den Siebziger- und Achtzigerjahren gelten bis heute als nicht aufgeklärt. Mit einer neuen DNA-Analyse will der Anwalt zweier Opfer der spektakulären Mordserie nun Bewegung in den Cold Case bringen. Vieri Adriani, der die Hinterbliebenen des ermordeten französischen Pärchens vertritt, fordert die Exhumierung mehrerer Opfer. Denn diese hatten gemäß der gerichtsmedizinischen Untersuchung der Leichname von damals mit dem Täter gekämpft, ehe sie umgebracht wurden.

Unter den Fingernägeln der Opfer könnten sich noch heute DNA-Spuren finden, so Vieri Adriani. Und diese Spuren könnten mit jenen übereinstimmen, die jüngst nach der neuerlichen Untersuchung eines Projektils gefunden wurden und die ihrerseits weder zur DNA der Mordopfer noch zu jener der in der Vergangenheit verurteilten Täter passten, so der Anwalt aus Florenz.

In den Jahren zwischen 1974 und 1985 waren in der Umgebung der Hauptstadt der Toskana sechs Liebespärchen ermordet worden. Der Täter überraschte die Paare beim Stelldichein oder kurz danach in deren Autos, erschoss sie oder schoss sie an und verstümmelte die weiblichen Opfer hernach auf bestialische Weise. Auch die beiden 24 Jahre alten Deutschen Jens Uwe Rusch und Horst Meyer fielen im September 1983 in ihrem Camper dem Täter zum Opfer.

Il avait apparemment pris le très mince Jens Uwe Rusch aux longs cheveux blonds pour une jeune femme. Contrairement aux cas d’avant et d’après, il n’y a eu aucun acte de mutilation sur les corps des deux Allemands qui portait la « signature » du ou des auteurs de Florence.

Le tueur en série était tristement célèbre parce qu’il avait poignardé les victimes qui avaient été abattues ou abattues et mutilé les organes sexuels primaires et secondaires des victimes féminines avec un couteau ou les avait complètement coupés. Toutes les victimes auraient été abattues avec la même arme : un Beretta semi-automatique. Mais l’arme du crime n’a jamais été retrouvée.
À l’époque, l’enquête était entachée de conflits entre autorités concurrentes, à savoir la police, qui dépend du ministère de l’Intérieur, et les carabiniers, qui dépendent du ministère de la Défense.

Les enquêteurs ont suivi plusieurs pistes. Bientôt, on soupçonna des familles sardes soupçonnées d’avoir commis des vengeances sanglantes ; on parla bientôt de l’implication des services secrets italiens, d’une secte menaçante ou même de personnalités éminentes. En 1994, l’agriculteur Pietro Pacciani, que l’accusation a qualifié de pathologiquement violent et obsédé par le sexe, a été condamné à la prison à vie.

Pacciani, qui a clamé jusqu’au bout son innocence, avait déjà été reconnu coupable de meurtre en 1951 et emprisonné lors d’un autre procès en 1987 pour avoir violé ses deux filles. En 1996, Pacciani a été acquitté en appel pour les 14 « meurtres de monstres ». Il est décédé d’une crise cardiaque en 1998, à l’âge de 73 ans, peu avant la réouverture du procès contre lui pour cette série de meurtres. Deux des complices présumés de Pacciani, Mario Vanni et Giancarlo Lotti, ont également été reconnus coupables et condamnés à une peine de prison. Ces deux auteurs présumés sont également décédés depuis.

Le médecin italien Lorenzo Iovino, qui pratique l’oncologie et l’hématologie aux États-Unis, a récemment examiné des analyses antérieures d’échantillons d’ADN obtenus à partir d’une cartouche Winchester de calibre 22. La balle a été retrouvée en 2015 dans un oreiller ayant appartenu au couple de Français assassinés dans leur tente près de Florence en 1985. Le même ADN a été retrouvé sur des cartouches similaires saisies après le meurtre des deux jeunes Allemands en septembre 1983 et d’un couple italien en juillet 1984.

Les traces ADN nouvellement découvertes pourraient s’avérer “très importantes”, estime l’avocat Daniele Piccione, qui a dirigé jusqu’en 2022 une commission d’enquête parlementaire sur des aspects jusqu’alors non résolus de la série de meurtres. Y avait-il donc plusieurs armes du crime au lieu d’une seule – en plus du pistolet Beretta et du fusil Winchester ? Y avait-il d’autres auteurs inconnus à la place des condamnés qui n’avaient jamais avoué ?

Roberto Taddeo, auteur du livre « Le Monstre de Florence », appelle à une « extrême prudence » malgré les nouvelles découvertes sur les échantillons d’ADN. Les traces d’ADN, qui n’ont pas encore été attribuées, pourraient être dues à une contamination des preuves par des enquêteurs, des techniciens ou des experts légistes impliqués dans la résolution de la série de meurtres. La plupart des procureurs italiens sont convaincus que Pacciani était finalement coupable. « Mais il est mort avant son nouveau procès », précise Taddeo. La série de meurtres s’est terminée brusquement en 1985, deux ans avant que Pacciani ne soit arrêté pour avoir violé ses filles.