Un candidat, une campagne, et des enjeux pour les élections fédérales

Dans la douceur d’un été qui ne veut pas finir, Aurélien Barakat ouvre le premier apéritif thématique du parti qu’il préside. Le soleil donne et les vert’libéraux genevois ont le sourire en ce mercredi de septembre, début de campagne en vue des élections fédérales. Ils ont réservé une partie de la terrasse de La Potinière, ce restaurant coincé entre l’horloge fleurie et la grande roue dont les nacelles surplombent la rade de Genève. La soirée a pour titre «A la santé des parents». «Parlez-nous des absurdités du système des crèches, lance Aurélien Barakat à son auditoire. Renseignez-nous sur les discriminations que vous constatez, donnez-nous des feedbacks sur ce qui dysfonctionne. Dans une démocratie parlementaire, nous sommes censés vous représenter et défendre des programmes qui vous concernent. Maintenant, mélangez-vous!»

La petite troupe applaudit. Composée de membres du parti, de sympathisants et de représentants d’associations actives dans le domaine familial, elle retourne aux tables hautes et aux boissons qui pétillent dans le brouhaha ambiant. Un précipité doit naître de ces échanges informels. Il nourrira la réflexion du président, candidat au Conseil national. La méthode fera sillonner les vert’libéraux genevois dans le canton, tous les mercredis soir jusqu’à fin octobre.