Un comprimé réduisant de moitié les risques de décès d’un certain type de cancer de poumon après une opération chirurgicale.

Un comprimé réduisant de moitié les risques de décès d’un certain type de cancer de poumon après une opération chirurgicale.

Un comprimé a réduit de moitié les risques de décès d’un certain type de cancer de poumon, lorsqu’il est pris quotidiennement après une opération chirurgicale pour enlever la tumeur, selon les résultats « impressionnants » d’un essai clinique présenté le 4 juin à Chicago. Cela pourrait bien changer la donne pour de nombreux patients atteints d’un certain type de cancer de poumon. Les résultats prometteurs de l’essai clinique ont été dévoilés lors de la plus grande conférence annuelle de spécialistes du cancer, organisée par la société américaine d’oncologie clinique (ASCO).

Le traitement développé par le groupe pharmaceutique AstraZeneca, l’osimertinib (commercialisé sous le nom de Tagrisso), vise un type particulier de cancer du poumon. Il concerne les patients atteints d’un cancer dit «non à petites cellules» et présentant un type particulier de mutation. L’essai clinique comprenait quelque 680 participants à un stade précoce de la maladie (stade 1b à 3a), dans plus d’une vingtaine de pays. Ils devaient d’abord avoir été opérés pour enlever la tumeur, puis la moitié des patients a pris le traitement quotidiennement, et l’autre un placebo. La prise du comprimé a entraîné une réduction de 51% du risque de décès pour les patients traités, comparé au placebo. Au bout de 5 ans, 88% des patients ayant pris le traitement étaient toujours vivants, contre 78% des patients ayant pris le placebo.

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L’osimertinib est déjà autorisé dans des dizaines de pays et a déjà été administré à quelque 700 000 personnes. Son autorisation aux États-Unis en 2020 pour l’indication concernée ici s’appuyait sur de précédentes données ayant montré une amélioration de la survie des patients sans maladie, c’est-à-dire le temps vécu sans récidive du cancer. Tous les médecins n’ont pas encore adopté le traitement et attendaient les données concernant la survie globale, présentées dimanche. L’oncologue a souligné le besoin de « dépister les patients » pour savoir s’ils présentent la mutation du récepteur de l’EGF. L’osimertinib entraîne des effets secondaires, a-t-il également précisé, comme une grande fatigue, des rougeurs cutanées ou des diarrhées.
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